Un colloque destiné aux chefs d’établissements se tient, depuis le 19 février dernier, sous le thème : «L’accompagnement des élèves en difficulté d’apprentissage : une ambition pédagogique affirmée pour la réussite de tous les élèves». Une initiative du sénateur PDG, nouvellement élu, Berni Bie Emane, qui participe du processus de renforcement des capacités managériales et pédagogiques.
La circonscription scolaire Ogooué-Ivindo centre organise, depuis le 19 février dernier, un colloque destiné aux directeurs d’écoles. Une initiative participant du processus de renforcement des capacités managériales et pédagogiques des chefs d’établissements, mais aussi de l’ambition d’améliorer le rendement scolaire par un système éducatif de qualité. Placé sous le thème : «L’accompagnement des élèves en difficulté d’apprentissage : une ambition pédagogique affirmée pour la réussite de tous les élèves», ce colloque parrainé par un sénateur PDG, nouvellement élu, entend aider les chefs d’établissements primaires de cette province à mieux assumer leurs responsabilités.
Se prononçant durant les travaux, Berni Bie Emane a déclaré : «La thématique de votre colloque est au centre des préoccupations aussi bien des gouvernants que des parents des apprenants que nous sommes. Devant un tel fléau, que faire ? Après un diagnostic sans complaisance, vous serez astreints à nous édifier et à rassurer plus d’un, tellement l’inquiétude est grande». Disant s’inspirer de Platon, il a recommandé de ne point user de la violence dans l’éducation des enfants. «Faites en sorte qu’ils s’instruisent en jouant. Vous pourrez mieux discerner les dispositions naturelles de chacun d’eux», a-t-il conseillé, citant par la même occasion Samuel Johnson qui pour qui «la punition impose le silence, mais ne démontre pas l’erreur».
Au-delà, le parrain de cette rencontre du donner et du recevoir s’est particulièrement adressé aux enseignants qu’il a félicités pour leur travail au quotidien. Puis, évoquant les grèves à répétition dans le secteur éducatif, il a déclaré que «fermer les portes d’une école, c’est fermer les portes de l’avenir de notre pays». «Certes la Constitution consacre le droit de grève, mais le service minimum ne l’est pas moins. Nous parents, refusons de recevoir d’un responsable d’établissement ou d’un maître, cette petite note sur un bout de papier nous demandant de garder nos enfants à la maison jusqu’à nouvel ordre», a-t-il lancé, tout en se demandant s’il est besoin de «rappeler que le lieu de travail d’un élève tout comme celui de l’enseignant, c’est son établissement».
«Les intégrations se font par milliers, les nouvelles primes s’ajoutent aux anciennes, de nouvelles salles de classe et amphithéâtres sortent de terre, le village numérique vient d’être inauguré (…), un concept révolutionnaire qui va réduire la fracture numérique et les inégalités d’accès aux services de base de l’éducation, de la santé et de l’accès à l’eau potable aussi bien dans les villes qu’en zones rurales», a-t-il noté, comme pour relever les efforts faits dans le secteur de l’éducation et de la formation.