Programmée pour prendre fin le 8 mars prochain, la campagne d’enregistrement des candidatures au concours national de beauté a récemment été lancée par le comité national Miss Gabon.
Ouverte depuis le 17 février dernier jusqu’au 8 mars prochain au Roller Space, la campagne d’inscription des candidates à l’élection Miss Gabon 2015 marque la fin d’une année de doute. De nombreux observateurs avaient tôt fait de croire que le concours de beauté était en passe de s’arrêter définitivement pour des raisons aussi mal définies qu’improbables. Si pour certains, l’association «Défis de femmes» s’était visiblement lassée de l’organisation de cet événement entaché par la sortie accablante de Pulchérie Nze Nzoughe, ex-miss monde Gabon 2014, pour d’autres, le comité d’organisation était en butte à des difficultés financières. A en croire le secrétaire général de l’association, il n’en est strictement rien.
Selon Serge Abessolo qui, à la faveur d’un entretien avec le quotidien L’union (n°11760) a affirmé que le bilan du comité était «plus que positif», «l’élection Miss Gabon, qui se tient généralement en décembre, a dû être reportée à cause du calendrier des concours internationaux». En effet, justifie-t-il, Maggaly Nguema, élue 2e dauphine au concours Miss supranational 2014 en Pologne, avait fort à faire. De Miss univers aux nombreuses représentations internationales, la miss Gabon 2014 et le comité étaient soumis à plusieurs obligations ayant eu un impact sur la programmation de l’année 2015.
Pour cette année, si le comité promet d’être strict sur le respect des contrats, en renforçant la communication autour des obligations des deux parties, les critères de participation restent inchangés. «Nous appelons toutes les jeunes filles gabonaises âgée de 18 à 25 ans, mesurant au minimum 1 m 68 sans talons, et ayant un niveau scolaire minimum de Terminale», a lancé le secrétaire général de «Défis de femmes», non sans affirmer que les rumeurs relatives au non-respect des engagements par le comité national Miss Gabon sont infondées et relèvent du «bavardage inutile».