Le géant de l’exploitation forestière a enregistré en 2014 un chiffre d’affaires consolidé de 157,8 millions d’euros, en augmentation de 11,4% par rapport à 2013.
En prélude à la publication de ses résultats annuels pour l’exercice 2014, prévue pour le 14 avril prochain, Rougier a récemment annoncé avoir consolidé de 157,8 millions d’euros (environ 105 milliards de francs) son chiffre d’affaires au terme de l’exercice échu. Pour l’entreprise forestière, si cette consolidation de 11,4% par rapport à 2013 a pu être possible, c’est notamment grâce à un quatrième trimestre particulièrement «dynamique», dont l’activité a permis d’atteindre 49,5 millions d’euros (environ 33 milliards de francs), soit une croissance de 24,9% par rapport au dernier trimestre de 2013.
S’agissant de la branche internationale, la croissance a été soutenue au quatrième trimestre : le groupe a enregistré, en 2014, un chiffre d’affaires de 135 millions d’euros (environ 90 milliards de francs), en forte progression de 15,9% par rapport à̀ 2013. C’est, du moins ce qu’indique un récent communiqué, qui rapporte, par ailleurs, que les ventes du quatrième trimestre ont été supérieures de 50% à la moyenne des trois trimestres précédents et se sont établies à̀ 44,9 millions d’euros (environ 30 milliards de francs). Une performance principalement due au rattrapage du retard de chiffre d’affaires accumulé au Cameroun et au Congo lors des trimestres précédents, qui résulte notamment de l’amélioration des flux logistiques et d’une cadence soutenue d’embarquement au port de Douala (Cameroun).
Aux dires du groupe forestier, au Gabon le chiffre d’affaires trimestriel est stable par rapport aux trimestres précédents, malgré des difficultés opérationnelles rencontrées en fin d’année. Aussi, les ventes de grumes (22,9% du chiffre d’affaires consolidé 2014) sont en hausse de 1,8% par rapport à̀ 2013, et, le quatrième trimestre, en croissance de 7,6%, est marqué par l’accroissement des embarquements au Cameroun et au Congo et par la bonne tenue des ventes locales au Gabon. Ce qui permet à l’exploitant forestier de confirmer son redressement et de croire en de meilleurs résultats au terme du second semestre 2014, «en dépit des difficultés ponctuelles rencontrées au Gabon au quatrième trimestre et de la conjoncture déprimée en France».
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