L’Union : A quoi sert la cellule d’analyse et de prospective sur la vie chère ?
Michel Minko : La cellule d’analyse et de prospective sur la vie chère a été mise en place suite à la flambée des prix et au cycle des négociations ouvert avec les partenaires sociaux. Ainsi, elle a pour rôle de réfléchir à tous les problèmes relatifs à la vie chère dans notre pays, à l’évolution des problèmes de consommation, de revenus et, surtout, à la proposition de solutions à tout ce qui peut préserver le pouvoir d’achat des ménages.
Des mesures ont été prises par le gouvernement en matière de surveillance des prix de certaines denrées alimentaires sur le marché. Quel bilan à mi-parcours de l’application de ces mesures ?
- Je ne peux pas parler de bilan à mi-parcours. Ces mesures ont été prises à partir d’août 2012, à la suite de la flambée des prix sur les cours mondiaux. Elles ont donc consisté en la mise en place d’un régime de liberté contrôlée des prix et de défiscalisation. C’est-à-dire que l’État a fait un effort substantiel en renonçant à percevoir les droits de douane, et les taxes sur la valeur ajoutée (TVA). Et l’État ne pouvait pas faire tout ça seul, vu que nous avons une économie extravertie.