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Calendrier électoral: L’UPG s’inquiète d’un éventuel décalage
Publié le vendredi 20 fevrier 2015   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
Des élus UPG de Port Gentil sous le coup d’une exclusion définitive : Mathieu Mboumba Nziengui dément


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L’Union du peuple gabonais (UPG) voit dans la non actualisation du fichier électoral un moyen sournois de rendre inévitable la modification du chronogramme et repousser la présidentielle de 2016.

La majorité au pouvoir chercherait-elle à modifier le calendrier électoral, dont l’un des rendez-vous majeurs reste l’élection présidentielle de 2016 ? Pour l’Union du peuple gabonais (UPG-légaliste), la question ne se pose plus : le silence des gouvernants sur la question ne serait que la traduction de ce projet. Un brin prospectif, le sens alerte, Mathieu Mboumba Nziengui a récemment soulevé cette question.

De l’avis du secrétaire exécutif de l’UPG, le départ d’Ali Bongo du pouvoir ne se fera qu’à travers la voie démocratique, donc par les urnes. Concrètement, a-t-il semblé soutenir le 14 février dernier à son siège d’Awendjé, seule l’élection présidentielle de 2016 permettra d’évincer le président de la République. Pourtant, a-t-il regretté, les dispositions de l’article 37 alinéa 6 de la loi 7/96 modifiée, qui stipulent que chaque année le fichier électoral doit être actualisé, n’ont pas été respectées. Le premier responsable de l’UPG y voit un jeu malsain visant à détourner l’attention des potentiels adversaires de l’actuelle majorité. «L’enrôlement des Gabonais en 2013 a permis l’établissement d’une liste électorale biométrique», a rappelé Mathieu Mboumba Nziengui, avant de regretter qu’«en 2014, évoquant les problèmes financiers, le gouvernement n’a pas cru bon de réviser ladite liste».

Si jusqu’alors cette révision n’apparaît pas officiellement dans le programme du gouvernement, bien trop préoccupé par la conjoncture économique, pour l’UPG, la question pourrait se poser seulement à quelques mois de la prochaine élection présidentielle, qui nécessiterait l’adoption d’un nouveau calendrier, repoussant de plusieurs mois voire d’une ou deux années l’échéance majeure. «Nous nous demandons ce qu’il adviendra (…) au regard des indicateurs économiques qui virent au rouge», s’est-il inquiété, avant d’affirmer «espérer que la révision de la liste électorale ne (soit) pas un prétexte pour décaler le calendrier électoral de 2016». Tout reste à voir.

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