Recevant, le 18 février courant, les ambassadeurs africains accrédités au Gabon, le président de la République a appelé à la mobilisation pour faire échec à toutes les formes de criminalité.
A peine revenu de Yaoundé où il a pris part sommet extraordinaire de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) sur la lutte contre le terrorisme islamiste de Boko Haram, le président de la République a reçu les ambassadeurs africains accrédités au Gabon afin d’échanger sur des questions d’intérêt commun.
Au cours de cette audience, Ali Bongo a fait le tour des questions diplomatiques d’actualité, revenant principalement sur les conclusions du sommet de Yaoundé et sur la nécessité d’unir les forces sur le continent pour lutter contre toutes les formes de criminalité et en particulier contre le terrorisme. Concrètement, il a appelé à une mobilisation contre la secte islamiste Boko Haram.
Les assises de la capitale camerounaise ont, en effet, débouché sur la décision des chefs d’Etat de la sous-région d’Afrique centrale de mettre en place un fonds d’urgence de 50 milliards de francs au profit du Tchad et du Cameroun, confrontés aux attaques terroristes de la secte islamiste d’origine nigériane. «Nous avons le sentiment que nous sommes attaqués. Aujourd’hui, deux pays de la sous-région, le Cameroun et le Tchad, sont aux premières loges, mais demain cela peut être d’autres pays. Nous sommes venus dire à nos frères camerounais et tchadiens, vous n’êtes pas seuls», avait déclaré Ali Bongo au terme de la réunion de Yaoundé.