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Ali Bongo Ondimba adoube le caricaturiste Pahé
Publié le jeudi 19 fevrier 2015   |  Jeune Afrique


SEM.
© Autre presse par DR
SEM. Ali Bongo Ondimba


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Entretien avec Pahé qui publie 5 ans déjà, un recueil de ses dessins des cinq dernières années. Un ouvrage préfacé par sa principale victime, Ali Bongo Ondimba himself.

Dans un contexte rendu sensible par le massacre de la rédaction de Charlie Hebdo, le dessinateur Pahé publie au Gabon un recueil des dessins parus au cours de ces cinq dernières années. "5 ans déjà égratigne" sans façon le pouvoir d'Ali Bongo Ondimba. Pourtant, le président a décidé de préfacer ce livre, comme il s'y était auparavant engagé. "Il nous énerve, il nous pique et s'il vise juste il dérange. Cependant aujourd'hui plus encore qu'hier, ses croquis m'apparaissent essentiels", écrit-il. Pahé a bien voulu répondre à nos questions sur le sujet.

Jeune Afrique : Comment avez-vous fait pour pour obtenir cette préface de votre victime favorite, Ali Bongo Ondimba ?

Pahé : Il y a environ quatre mois, je bossais sur mon prochain livre qui devait réunir la plupart des dessins parus sur mon blog et ma page Facebook. J’avais l’idée de faire la suite d'"Ali 9, Roi de la république gabonaise", de "Laissez nous avancer" et de "Le changement, c’est maintenant !", une espèce de retour sur le parcours d’Ali Bongo depuis son arrivée au pouvoir. La maquette pratiquement terminée, il ne me restait plus que la couverture à concevoir et je pensais bien sûr à lui. Je me suis souvenu que lors de ma rencontre avec le Roi du Gabon, il avait juré sur la tête de toutes ses anciennes copines, être ok pour préfacer la suite de d'Ali 9. Comme je n'avais pas oublié, j’ai envoyé une copie inachevée de l’ouvrage afin qu’il la lise et la préface. J’ai eu une réponse assez rapide de son cabinet. En gros : "le Roi est disposé à valider votre requête, mais il faut attendre que son emploi de temps le lui permette !" Rien que ça ! J’ai donc attendu, peaufinant le reste des illustrations. Puis un beau jour, j’ai reçu un appel royal : 'Monsieur Pahé, le roi a signé votre préface, on vous l’envoie !'"

Est-ce une conséquence des attentats contre Charlie Hebdo ?

Je ne pense puisque le projet a été conçu avant l’affaire Charlie, la préface est arrivée avant aussi. Entre temps, j’avais déjà envoyé tout le livre avec des rajouts qui tombaient à point nommé, notamment sur les marches de l’opposition à Libreville et la marche de Paris. Incroyable ! J’ai néanmoins mis sur ma page "Je suis Charlie" car j’avais pu rencontrer Wolinski à Libreville et Tignous dans un festival en Afrique : nous faisions le même métier.
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