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Elaboration d’une nouvelle stratégie pour relancer les filières cacao et café
Publié le jeudi 19 fevrier 2015   |  Infos Plus Gabon


Léon
© Autre presse par DR
Léon Paul Ngoulakia, le directeur général de la Caisse de Stabilisation et de Péréquation (Caistab)


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LIBREVILLE - La Caisse de stabilisation et de péréquation (CAISTAB) a officiellement dévoilé les stratégies nationales de développement des filières café et cacao pour 2015. Les strategies ont été confines dans un rapport à la suite d une demande pressante du gouvernement gabonais résolu à donner un coup de fouet à la morose production nationale de café et de cacao face à une demande mondiale en forte croissance.


Pour le ministre de l’Economie, de la Promotion, des Investissements et de la Prospective, Régis Immongault, ces deux filières pourraient contribuer au Produit intérieur brut (PIB) en offrant une forte valeur ajoutée. Pour 2015, le Gabon ambitionne de mobiliser 2000 producteurs de cacao, 1000 producteurs de café ainsi que des intervenants privés tout le long de la chaîne de valeur.
« Il est prévu à travers des partenariats publics-privés de mobiliser 6 milliards de francs CFA pour le cacao et 17 milliards de F CFA pour le café », explique Léopold Ngoulakia, directeur général de la Caisse de stabilisation et de péréquation. Pour ce dernier qui s'exprimait devant la presse, « il est opportun de s’inspirer des expériences des grands producteurs africains de ces matières premières : Cameroun, Côte d’Ivoire, Ghana, afin de lancer sur le marché international un label Gabon ».

M. Ngoulakia a précisé que le directeur général de l’Afreximbank, Jean Louis Ekra, avait annoncé une ligne de 200 milliards de francs CFA au bénéfice des petits producteurs pour leur permettre d’augmenter leurs revenus et leurs capacités d’intégrer les chaines de valeur semi-industrielles ». "La stratégie du Gabon repose notamment sur l’augmentation des superficies plantées et sur le nombre de producteurs. Mais également sur la mobilisation des fonds disponibles à l’international au bénéfice des planteurs nationaux et de l’économie cacaoyère et caféière du Gabon", a déclaré M. Ngoulakia qui occupe actuellement le poste de secrétaire général de l’Agence de café robusta d’Afrique et de Madagascar (ACRAM).

Au début du mois de novembre 2014, Un Forum d’échange sur l’approche du genre dans la filière café-Cacao s’était déroulé à Franceville, dans le sud-Est du Gabon, afin d’inciter les Gabonaises à s’investir dans la culture du café et du cacao avec pour principal objectif la relance de la production nationale et leur assurer, en retour, des revenus appréciables. Cette rencontre est survenue à l’initiative de la CAISTAB, des représentantes de coopératives féminines qui sont venues du Cameroun et de la Côte d’Ivoire pour partager leurs expériences avec les agricultrices gabonaises. M. Ngoulakia, avait déclaré à cette occasion que la culture du café, notamment, constitue pour le Gabon un moyen de lutte contre la pauvreté, principalement en milieu rural.

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