La pluie qui s’est abattue dans la commune de Libreville et ses environs le 12 février dernier a, de mémoire des habitants de Nzeng-ayong, été d’une rare violence et les dégâts occasionnés sont toujours perceptibles dans cette partie de la capitale.
L’échangeur de Nzeng-ayong à l’origine des inondations, c’est ce qui ressort du constat fait par les riverains. Les deux versants provenant, l’un du Rond point de la Démocratie et l’autre de la Cité de la Caisse, se rencontrent au niveau de l’échangeur, non loin d’un établissement préscolaire de la place et le problème qui se pose, c’est que ce point de rencontre est restreint et le débit d’évacuation est relativement bas, ce qui favorise la montée des eaux.
Pour les personnes installées dans cette zone, l’avenir paraît sombre et aucune lueur d’espoir annonçant un soleil radieux ne pointe à l’horizon vu que la buse d’évacuation d’eau est obstrué par des déchets de tous genres (frigo, machines à laver, bouteilles plastiques, meubles…) et surtout que les hautes herbes ont envahis cette zone.
Un jeune étudiant à l’Université des Sciences de la Santé de Libreville qui a perdu tout ce qui constitue son identité civile et qui réside dans ce quartier, préconise à cet effet « de démolir l’échangeur de Nzeng-ayong afin de reconstruire un autre avec un canal beaucoup plus large permettant la fluidité dans la circulation des eaux ».