LIBREVILLE - Les agents de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), filiale groupe français Veolia en poste à la Peyrie et à la base technique, observent depuis lundi une grève, pour réclamer de leur employeur une meilleure gestion des ressources humaines, notamment.
Le constat fait sur le terrain en dit long : portail barricadé à double chaîne, parking désert, etc. Les agents se sont repliés derrière une des structures de la société, pour exprimer leur mécontentement.
Pour certains de ces grévistes dont les délégués du personnel, les réclamations ne se limitent pas seulement à la nécessité d’une meilleure gestion des ressources humaines. Ils réclament également l’augmentation de la prime de logement, qui s’élève actuellement à 60.000 F CFA, un montant qui, pour ces employés, est loin d’être satisfaisant.
« Quelle maison peut-on louer à Libreville avec 60.000 FCFA », s’est interrogé un agent qui a requis l’anonymat.
En plus de cette indemnité de logement, ils réclament aussi la prime de transport, l’augmentation des salaires, le remplacement de l’application informatique SINGA par l’application GCLI, à l’origine, selon eux, des désagréments tels que des surfacturations, de longues files d’attente dans les points de distribution pour l’achat des unités Edan. Enfin, ils dénoncent aussi des maux tels que les règlements de compte et le tribalisme qui minent les rapports entre agents au sein de l’entreprise.
Par ailleurs, afin de trouver un palliatif à cette situation de crise, la direction de la SEEG a convoqué en urgence une réunion avec le délégué du personnel, a-t-on appris auprès des grévistes.