Sans associer les deux syndicats qu'ils soupçonnent d'être de mèche avec la direction générale en roulant uniquement pour leur propre compte, ils ont déclenché une grève hier matin à Libreville pour exiger une meilleure gestion des ressources humaines.
Les agents de la Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG), en service à la base technique et à l'agence de la Peyrie, à Libreville, ont déclenché une grève hier matin pour revendiquer à leur employeur de meilleurs traitements.
Agissant sous la responsabilité de leurs délégués du personnel, ces derniers ont entamé ce mouvement d'humeur sans associer les deux syndicats de l'entreprise, qu'ils soupçonnent d'être les complices de la direction générale, en roulant uniquement pour leur propre compte.
Outre la mauvaise gestion des ressources humaines (processus interminables, blocage des promotions, règlements de compte, tribalisme, etc.) qu'ils dénoncent au sein de leur entreprise, ils réclament le relèvement des indemnités de transport et de logement, ainsi que l'augmentation de salaires, le remplacement de l'application informatique SINGA par GCLI, à l'origine de plusieurs désagréments que les clients subissent au quotidien, et qui ternissent l'image de la SEEG : surfacturations, queues interminables à l'achat des unités, branchements tardifs, etc.