LIBREVILLE - Un sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement du Conseil de paix et de sécurité en Afrique centrale (Copax) s’est ouvert ce lundi à Yaoundé au Cameroun, à l’initiative de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC).
Au cours de ces assises, les dirigeants de la sous région, dont le gabonais Ali Bongo Ondimba, doivent réfléchir au moyen de mettre en place une stratégie commune de lutte contre le groupe Boko Haram, considéré aujourd’hui comme une réelle menace pour la sécurité en Afrique centrale et sur le reste du continent.
La tenue de ce sommet intervient dans un contexte où le groupe Boko Haram prend de plus en plus de l’ampleur, s’illustrant par des enlèvements, des attentats, et autres actes de terrorisme, bien au-delà de sa zone de création, le Nigeria, en 2002. Les attaques de Boko Haram ont fait 6000 morts entre 2009 et 2014, selon un rapport mondial 2015 de ‘’Human Rights watch’’.
Il est question, pour les dirigeants d’Afrique centrale, de contrer l’action déstabilisatrice et destructrice de cette secte des djahadistes, en envisageant la possibilité de mettre en synergie leurs moyens humains, logistiques et autres.
L’enjeu semble de taille, au regard de la détermination manifestée par la nébuleuse Boko Haram, faisant montre des moyens impressionnants, en armement et en effectifs humains.