La visite d’inspection avait pour but de présenter aux populations de cette agglomération, les efforts entrepris par l’Etat pour améliorer l’approvisionnement en eau potable dans leur ville.
Prévus pour une durée de deux mois, les travaux de pose de la DN 400 qui nécessiteront l’ouverture des tranchées sur la voie bitumée entre la bâche et le nouveau château d’eau d’Angondjé et des interventions sur les réseaux existants d’eau potable, d’électricité et des télécommunications sur un linéaire de quatre (4) kilomètres, permettront d’augmenter les volumes d’eau potable à 18 000 m3 par jour, alors que, actuellement, l’offre est de 12 000 m3/j.
« Les travaux que nous avons inspectés aujourd’hui nous rassurent quant à la réalisation de ce projet. En effet, il s’agit de soulager les populations d’Akanda et d’Owendo, victimes de pénurie en eau potable depuis trop longtemps », a déclaré M. Guédon.
L’Etat gabonais a investi 33 milliards F CFA pour la construction de l’usine de production et de traitement de l’eau de Ntoum 7. Cette usine située au village Nkoltang produit 140.000 m3/j et vient renforcer la production d’eau potable des usines de Ntoum 3-4 et Ntoum 5-6 actuellement reliées par une nouvelle conduite de type DN1200. Des investissements qui visent à doter Libreville de nouvelles infrastructures d’approvisionnement en eau afin de permettre aux populations d’avoir accès à l’eau potable à l’horizon 2017.
A ce propos, le directeur de l’hydraulique urbaine, Oliver Mockocko, a relevé que « si l’on considère qu’en moyenne un habitant consomme 120 litres d’eau par jour et qu’on dispose d’une capacité de réserve d’environ 3 500m3, soit 3500 millions de litres chaque jour, le problème des populations d’Akanda sera résolu ».
Pour y parvenir, les populations devraient connaitre quelques désagréments relatifs auxdits travaux de renforcement, notamment au niveau de la circulation routière dans la commune d’Akanda, où quelques perturbations sont annoncées par les autorités. Pour y remédier, un plan de circulation a été instauré et toutes les dispositions, ont été prises pour limiter les perturbations occasionnées par lesdits ouvrages. Des éléments jugés par le 2ème maire d’arrondissement, comme « un mal nécessaire ».