La journée mondiale de la Radio a été célébrée hier, vendredi 13 février sous le thème « Jeunesse et Radio ».
A l’occasion de cet évènement, le Gabon comme de nombreux pays du monde en partenariat avec l’organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a proposé des programmes spécifiques centrés sur la jeunesse produits par et pour les jeunes.
Selon la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, cette journée est une reconnaissance envers la jeunesse car, elle est « occasion pour appeler à une meilleure inclusion sociale de la génération des moins de trente ans, qui représente plus de la moitié de la population mondiale. Et nous voulons souligner le pouvoir de la radio à contribuer à cet objectif », a-t-elle précisé au cours de son allocution circonstancielle.
« Les jeunes ne sont pas suffisamment représentés dans les médias et cette exclusion est trop souvent à l’image de leur exclusion sociale, économique ou démocratique. Les jeunes producteurs ou diffuseurs sont encore peu nombreux. Trop rares aussi sont les programmes dédiés à la jeunesse et les émissions conçues par les jeunes. Ce déficit explique les nombreux stéréotypes affectant les jeunes qui circulent dans les contenus éditoriaux et sur les ondes », a-t-elle renchéri.
Face à cette exigence de l’Unesco, le Gabon à travers l’ADG de Radio Gabon, Florence Mbani a offert de 6 heures à minuit, une tribune aux jeunes en annonçant une grille de programmes spéciales jeunes « afin de leur donner la parole pour faire entendre leurs points de vue », a-t-elle déclarée.
Si au Gabon, les sujets traités ont porté sur la sexualité, l’entreprenariat et l’accueil dans les administrations publiques, pour l’Unesco « l’élimination des stéréotypes et préjugés dans le traitement de l’information qui touche les jeunes, « l’amélioration de la sécurité des jeunes journalistes, notamment des pigistes et des «fixeurs» en zones de conflit et de sinistre », « l’impact des jeunes sur la radio associative (éducation, intégration transculturelle, couverture des conflits ignorés des principaux médias, situations d’urgence, crise humanitaires, etc.) » et « le lien entre l’accès des jeunes à l’information à travers la radio et le développement durable des communautés » ont constitué les sous-thèmes proposés lors de cette 4e édition de la journée mondiale de la radio.
Cette journée a été créée en 2012 afin de « mettre en relief la puissance de la radio comme plate-forme pour l’éducation et la liberté d’expression ainsi que son rôle vital dans la réponse aux crises et aux catastrophes, l'UNESCO a appelé à célébrer le 13 février de chaque année, une Journée Mondiale de la radio ».
