Dans le cadre de la finalisation des travaux relatifs au renforcement de la desserte en eau, le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques est allé s’enquérir de l’avancement desdits travaux.
Conformément à une communication, au début de la semaine en cours, relative à la finalisation des travaux de renforcement de l’alimentation en eau potable dans la capitale et les communes environnantes, une délégation du ministère de l’Energie et des Ressources hydrauliques, conduite par Désiré Guedon, a initié une visite d’inspection le 13 février 2015 à Akanda, en présence d’élus de la commune, du directeur général de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) et des responsables de la société de BTP Sobea Gabon, adjudicataire du marché.
Evalués à un montant global de 97 milliards de francs, ces travaux, entièrement financés par l’Etat, visent à accroître de manière significative la quantité d’eau potable distribuée aux habitants de Libreville, Akanda et Owendo. Livrés dans un peu moins de deux mois, à en croire les responsables de Sobea Gabon, les travaux sont répartis en quatre lots : la pose des conduites DN 800 (8600 ml) et DN 400 (2050 ml), l’expansion de la station de pompage et la réalisation d’un château d’eau de 2000 m3 à Agondjé. Pour le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques, qui s’est dit satisfait des résultats enregistrés jusque-là, notamment avec l’augmentation de la production d’eau potable des usines de Ntoum (de 170 000 m3 par jour à 210 000 m3/j), il s’agit de «soulager les populations d’Akanda et d’Owendo», victimes de pénurie en eau potable depuis trop longtemps. Et, confie-t-il, «les travaux que nous avons inspectés aujourd’hui nous rassurent quant à la réalisation de ce projet».
Dans la commune d’Akanda, la pose de la conduite de diamètre nominale (DN) 400 permettra d’augmenter les volumes d’eau potable à 18 000 m3 par jour, alors que, actuellement, l’offre est de 12 000 m3/j. Si les travaux qui ont nécessité l’ouverture de tranchées sur un linéaire de 4 km occasionnent déjà quelques perturbations sur le trafic, Chantal Sino, maire du 2e arrondissement, les a perçus comme «un mal nécessaire», quand Jocelyn Bouyou Mavoungou, assure qu’ils permettront d’en finir avec les difficultés liées à l’accession des habitants à l’eau potable. Pour le directeur de l’Hydraulique urbaine, «si l’on considère qu’en moyenne un habitant consomme 120 litres d’eau par jour et qu’on dispose d’une capacité de réserve d’environ 3 500m3, soit 3500 millions de litres chaque jour, le problème des populations d’Akanda seront résolus». Rendez-vous est donc pris dans deux mois pour vérifier si l’eau potable est davantage accessible dans la commune.
