L’administrateur directeur général de la BGFIBank Gabon, ne fait plus partie des effectifs de cette banque.
La filiale gabonaise du groupe BGFIBank fera désormais sans son administrateur directeur général, Patricia Danielle Manon. Celle qui a succédé à Brice Laccruche Alhianga en juin 2013 aurait personnellement décidé de quitter le navire après y avoir consacré vingt trois ans de sa vie professionnelle.
Selon des sources concordantes internes à la boîte, cette décision de mettre un terme à sa carrière au sein de la première banque sous-régionale serait motivée par des pressions émanant des «Oyima boys», qui lui reprocheraient son ingénieuse idée de vouloir conduire un plan de restructuration des ressources humaines, soumis et adopté aussi bien par le président directeur général du groupe, Henri Claude Oyima, que par l’organisme de certification ISO 9001 version 2008 et ISO 14001 dont est détentrice la BGFIBank Gabon.
Pour ces mêmes sources, ce départ inattendu de Patricia Manon, que l’on dit devoir toute sa carrière à «super» Henri Claude Oyima, est une stratégie mise en place pour protéger la dame des tribulations que pourrait connaître la filiale locale. En effet, l’horizon de la banque est couvert de nuages gris foncé. Avec l’État, elle aurait environ 30% de son encours de dette alors que, par ailleurs, l’essentiel des créanciers de BGFI sont eux-mêmes dans l’expectative de paiements de l’Etat qui éprouverait déjà tout le mal du monde à éponger ses factures. Machinerie des «Oyima boys» ou logique du fusible, Patricia Manon a entout cas démissionné, ainsi que l’a officiellement attesté la BGFI.
La BGFIBank est un groupe financier international multi-métiers avec plus de 1800 collaborateurs présents dans 10 pays accompagnent au quotidien une clientèle diversifiée au Bénin, au Cameroun, au Congo, en Côte d’Ivoire, en France, au Gabon, en Guinée.
