Né le 25 novembre 1934 à Lekeï, dans le canton Bongo, un regroupement d’une cinquantaine de village, Filibert Bongo Ayouma est décédé le 31 décembre 2014 à Marseille, en France, des suites de maladie, après plus d’un demi-siècle au service de son pays.
Notes biographiques
Filibert Bongo Ayouma est le fils ainé de feu Antoine Bongo, chef coutumier et chef de canton de la plus grande circonscription administrative du Haut Ogooué à l’époque. En tant qu’héritier de son père, il appris très tôt le ses des responsabilités et fut initié dès l’enfance à la chefferie. Il fît ses études à l’école primaire de Franceville, puis à l’école primaire supérieure de Libreville et au collège moderne de Libreville, devenu plus tard lycée nationale Léon Mba. Entre 1956 et 1958, il fit un des études à l’école d’agriculture de Bangui en république centrafricaine et devint le premier diplômé des Plateaux Tékés. En 1959, il bénéficia d’un stage de perfectionnement en technique agricole en France et, c’est pendant ce stage qui apprit l’indépendance du Gabon le 17 aout 1960.
Filibert Bongo Ayouma travailla beaucoup pour la promotion de l’éducation et de l’instruction dans son Haut Ogooué natal. Il parcourait les villages de la contrée, en vu de recruter des enfants pouvant être scolarisés. Le droit à l’instruction et le devoir de s’instruire étaient ses chevreaux de bataille.
Entre 1961 et 1968, il devint député, puis vice-président de l’assemblée nationale sous l’étiquette du BDG (Bloc démocratique Gabonais), avant d’entamer une carrière diplomatique, laquelle l’amena tour à tour en Italie, Allemagne et Scandinavie en tant qu’ambassadeur.
A son retour de diplomatie en 1982, Filibert Bongo Ayouma occupa tour à tour les fonctions de représentant de l’agence pour la sécurité de la navigation aérienne (ASECNA), président de du conseil d’administration de la société d‘énergie et d’eau du GABON (SEEG) puis de PIZO SHELL et de conseiller spécial du président de la république. Il fut élu sénateur de la Ndjouori- Agnili en 1997 lors de la première législature. Il prit sa retraite politique en 2003 pour se consacrer à sa vie de famille.
Marié et père de famille, il a laissé derrière lui de nombreux enfant et petits-enfants