LIBREVILLE - - Le collectif des organisations de la société civile pour le développement et la lutte contre la pauvreté, mené par M. Dieudonné Minlama Mintogo, procède actuellement, à la mise en place des commissions provinciales de la Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés (Graine), a appris l’AGP ce mercredi.
Après la première phase de recensement, des Associations, ONG, Coopératives agricoles et particuliers, initiée le mois dernier dans l’Estuaire, les acteurs du projet Graine, sont désormais à pied d’œuvre dans les provinces du Woleu- N’tem, de l’Ogooué Ivindo et l’Ogooué-Lolo.
Une seconde étape qui selon M. Minlama Mintogo, « permettra aux populations du monde rural intéressées, de bénéficier de ce projet intégré », a-t-il déclaré, avant de relever que « la phase d’enrôlement dans la province de l’Estuaire, connaît un certain engouement, non seulement au collectif, mais également à la Sotrader. La demande pour sa part, risque d’être très forte », a-t-il souligné.
Selon lui, c’est au total une quarantaine de coopératives de l’Estuaire et certaines venues de l’intérieur du pays qui sont enrôlées à nos jours.
« Des coopératives avec lesquelles des partenariats seront signés afin de mettre un programme de travail, d’appui, de formation et de renforcement de capacité, en tenant compte des niveaux de compétence de tout un chacun », a-t-il renchéri.
Il s’agira en effet, pour le groupe OLAM, principal partenaire du gouvernement, à travers la Société de transformation de produits agricoles et du développement rural, (SOTRADER) chargée de la mise en œuvre du programme GRAINE), d’assurer la coordination des programmes (formation, appui aux populations dans le suivi des dossiers, attribution des terres, etc).
Le groupe fera également dans l’attribution des crédits, l’ouverture des pistes agricole pour l’accès aux plantations.
Il mettra à disposition son expertise. A ce titre, « la SOTRADER constitue l’organe technique qui, au jour le jour, va suivre les populations sur le terrain », a dit M. Minlama.
Pour lui, le projet Graine « est un programme de développement rural » qui va permettre de régler les problèmes, d’adduction d’eau (hydraulique villageoise), de santé, d’éducation, etc. en d’autre termes, un projet intégré voué à la production et la commercialisation des produit agricoles.
Il s’ajoute à ceux déjà existant dans le secteur agricole, mais à un niveau plus élevé. Ce, dans l’objectif de booster l’agriculture au Gabon.
« L’enrôlement se passe dans de très bonnes conditions. Outre l’installation des Commissions provinciales, on continue à enrôler dans l’Estuaire. Le projet s’accélère très rapidement. Intégrer le 1/6 des Gabonais, c’est déjà une bonne chose pour le pays. Les formations se feront dans des pays aussi bien francophones (Côte-d’Ivoire entre autres), qu’anglophones (Ghana), la Malaisie et Syngapour », a-t-il conclu.