LIBREVILLE -- La finalisation des travaux de pose de la conduite d’eau DN 1200 entre Ntoum et Libreville et celle de la DN 400 dans la commune d’Akanda (Nord de Libreville)devront renforcer l’alimentation en eau potable des populations, indique le site du ministère de l’Energie et des ressources hydrauliques.
Entièrement financés par l’Etat gabonais, à hauteur de 56.939.025.910 FCFA, ces ouvrages devront améliorer le transport et le stockage de l’eau potable à Libreville et ses environs, permettant ainsi l’augmentation progressive des volumes d’eau distribuée aux populations.
Selon les techniciens du ministère la pose de cette conduite dite DN 1200mm entre Ntoum et Libreville devrait transférer une capacité de 100.000m3/jour.
Toutefois, les travaux de pose de la DN 400 dans le nord de Libreville nécessiteront l’ouverture des tranchées sur la voie bitumée entre la bâche et le nouveau château d’eau d’Agondjé. Les interventions sur les réseaux existants d’eau potable, d’électricité et des télécommunications, sur un linéaire de quatre (4) kilomètres, auront pour conséquence entre autres, des perturbations au niveau de la circulation routière. D’où l’invitation aux populations de la commune d’Akanda, aux usagers de la route et du service public de l’eau potable, à faire preuve de patience.
Pour palier ces perturbations, un plan de circulation a été instauré et des dispositions, ont été prises pour limiter les désagréments occasionnés par ces ouvrages, indique le site.
Depuis quelques années le gouvernement finance des travaux afin d’améliorer la desserte en eau potable et en électricité du plus grand nombre.
En 2012 des travaux de construction d’une conduite DN 800 entre le camp de Gaulle et la Bâche d’Angondjé et le château d’eau d’Angondjé, d’une capacité de 2000 m3 etr la construction d’une canalisation de transfert entre les réservoirs de tête du PK6 et PK9, ainsi que la construction des réservoirs de 7500m3 au Pk9 et 10 000m3 à la cité de la caisse dans le 2e arrondissement de Libreville, ont permis de renforcer les capacité de distribution en eau.
Des régimes spéciaux sont notamment mis en place pour soutenir les couches fragiles. C’est dans ce sens qu’un protocole d’accord récemment signé entre la SEEG et le gouvernement gabonais, vise à permettre aux citoyens sans ressources ou à faibles revenus de bénéficier à compter de 2015, entre autres, d’un branchement social avec un abattement de 25% sur les coûts en vigueur.
Un échelonnement de paiement en 12 mensualités sans majoration d’intérêts et la suppression de paiement de l’avance sur la consommation sont également annoncés.
Des mesures qui viennent en complément de tout le dispositif déjà mis en œuvre depuis les dernières assises sociales du mois d’avril 2014. Des assises qui ont permis des accords sur l’essentiel des mécanismes à mettre en place pour lutter efficacement contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion sociale.
A Libreville et Akanda les population rivalisent d’astuces pour venir à bout des pénuries d’eau. Si les plus aisés, qui disposent de réservoirs et surpresseurs, font recours à des livraisons d’eau à domicile, les moins nantis ont recours au système D.