Le ministère de l’Energie et des Ressources hydrauliques a récemment annoncé la finalisation des travaux de renforcement de l’alimentation en eau potable dans la région de la capitale.
Alors que le réseau d’adduction d’eau potable reste soumis à quelques difficultés sans cesse dénoncées par les habitants de certaines localités et quartiers de la capitale, le ministère de l’Energie et des Ressources hydrauliques atteste de l’avancement des travaux devant permettre d’accroître la quantité d’eau potable distribuée dans Libreville et ses environs. Dans un récent communiqué, il annonce que la finalisation de ces travaux est en cours. Concrètement, il s’agit de la pose de la conduite DN 1 200 entre Ntoum et Libreville ainsi que de la DN 400 dans la commune d’Akanda, touchée par des coupures d’eau récurrentes.
Selon le ministère de l’Energie et des Ressources hydrauliques, les deux ouvrages devront améliorer le transport et le stockage de l’eau potable. Ils permettront l’augmentation progressive des volumes d’eau distribués. Entièrement financés par l’Etat, les travaux de pose de la DN 400 nécessiteront l’ouverture des tranchées sur la voie bitumée entre la bâche et le nouveau château d’eau d’Agondjé et des interventions sur les réseaux existants d’eau potable, d’électricité et de télécommunications sur un linéaire de quatre kilomètres. Ce qui ne devrait pas ravir les habitants de ces zones du fait des effets éventuels sur la circulation. Pourtant, cette perturbation apparaît comme un mal nécessaire. D’ores et déjà, le ministère de l’Energie et des Ressources hydrauliques indique qu’«un plan de circulation a été instauré́ et (que) toutes les dispositions sont prises pour limiter les désagréments occasionnés par ces ouvrages». Pour l’heure, la patience est requise.