Dans deux ans, Issa Hayatou sera âgé de 70 ans et devra démissionner. Voilà qui tombe mal alors qu’il doit remettre en jeu son poste de président de la CAF en 2016. Le Camerounais est donc tenté de modifier une nouvelle fois le règlement pour abolir la barrière qui l’obligerait à démissionner à cet âge fatidique.
Présent ce week-end en Guinée Equatoriale aux côtés d’Issa Hayatou, Sepp Blatter, le président de la FIFA s’est joint à la croisade du président de la CAF contre les médias occidentaux, accusés de ne montrer que le mauvais côté du continent africain et de maintenir une forme de "colonisation".Le Suisse n’a pas pu s’empêcher d’y aller de son bon mot.
"Les médias jouent un rôle. Aujourd’hui quand on ouvre les journaux ou qu’on regarde la télévision, on ne voit que des meurtres et des morts", regrette-t-il. "On ne parle plus jamais des mariages, des princesses". Visiblement friand de contes, fables et autres belles histoires, le dirigeant aurait aussi pu évoquer les sacres, et "re-sacres", des rois. Un rang qui lui va plutôt bien, lui qui préside aux destinées du football mondial depuis 1998 et briguera un cinquième mandat en mai.
Verdict en avril
Que dire alors de son compère Issa Hayatou ? A la tête de la CAF depuis 1988, le Camerounais affiche sept mandats au compteur. Tout en conservant une ambition intacte. A 68 ans, le dirigeant s’approche de la barrière fatidique des 70 ans qui oblige, d’après les règlements de la CAF, tout dirigeant de l’instance à présenter sa démission.... suite de l'article sur Autre presse