Dans le cadre de la coopération entre le Gabon et Programme des Nations-unies pour le développement (Pnud), le ministre de l’Economie a reçu, le 9 février dernier à Libreville, une délégation conduite par la directrice adjointe du Pnud pour l’Afrique. Avec Régis Immongault, Ruby Sandhu-Rojon a évoqué le nouveau plan stratégique du Pnud, concentré sur un certain nombre de domaines et secteurs clés. Il s’est également agi de cibler le travail entre l’organisation et le Gabon et voir dans quelle mesure il est possible de renforcer la collaboration sur ce plan. «Vous pouvez avoir une très forte croissance mais si cette dernière ne bénéficie pas à l’ensemble des populations, c’est mal perçu au niveau des organisations comme la nôtre. D’où la collaboration avec le Pnud qui tombe à point nommé», a expliqué Ruby Sandhu-Rojon au terme de cet entretien, qui a également porté sur la question autour de l’investissement humain.
Dans la foulée, elle a évoqué la mise en œuvre de ce nouveau plan stratégique, soulignant que «l’important est la coordination au sein du système des Nations-unies et le représentant-résident dans le cadre de l’appui à apporter au Gabon dans des domaines stratégiques comme la santé, l’agriculture, l’éducation et surtout, l’investissement humain et l’environnement».
La coopération entre le Gabon et le Pnud prend en compte trois points essentiels, à savoir : la gouvernance avec en prime la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite ainsi que l’appui à la stratégie d’investissement humain, le projet Appui aux réseaux territoriaux, gouvernance locale et développement (Art-Gold) et l’environnement. Prévu pour démarrer cette année, le premier point sera fondé sur des éléments concrets par le moyen de séances de formation et d’information. Pour ce qui concerne le projet Art Gold, il permettra la promotion des activités génératrices de revenus et contribuera à l’appui de la stratégie d’investissement humain et à l’autonomisation des personnes vulnérables. La collecte des déchets et la lutte contre les changements climatiques seront les projets phares du troisième point de coopération reposant sur l’environnement.