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Le « Mouvement des amis de Raymond Ndong Sima » demande sa démission du PDG
Publié le mardi 10 fevrier 2015   |  Gaboneco


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© Autre presse par DR
Le Premier ministre, Raymond Ndong Sima


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L’ancien Premier ministre Raymond Ndong Sima bénéficierait du soutien d’un groupuscule de personnes issues de la province du Woleu-Ntem qui ont présidé récemment une réunion à l’hôtel de ville d’Oyem demandant la démission de ce dernier des rangs du Parti Démocratique Gabonais (PDG).

Elabane Grégoire Sébastien et le « Mouvement des amis de Raymond Ndong Sima » dont il est l’initiateur, ont tenu une réunion à l’hôtel de ville d’Oyem qui avait pour objectif le départ de l’ancien Premier ministre des rangs du Parti Démocratique Gabonais (PDG), rapporte l’hebdomadaire « L’Objectif » dans sa publication du 6 février.

En effet, ce mouvement, qui se veut « patriotique et ne se réclame pas des chapelles politiques existantes » milite pour Raymond Ndong Sima à cause de « son caractère franc » et « sa capacité à dire non quand il le faut », ce qui traduit aux yeux de ces jeunes oyemois « le prototype même du leader souhaité ».

En raison de ces qualités énoncées, ce regroupement voudrait propulser leur « idole » au sein de l’opposition afin de faire asseoir ses valeurs. Cependant, cette démarche ne devrait pas rencontre d’écho favorable pour le moment car Raymond Ndong Sima jouit d’un mandat de député du canton Kyè dans la province septentrionale.

On se souviendra cependant qu’en octobre 2014, l’ancien Premier ministre avait décidé de démissionner du bureau politique du PDG en raison de sa mise à l’écart des réunions et des rencontres organisées par les membres de cette formation politique issus de la province du Woleu-Ntem. «Je dérange et ceux qui organisent ces réunions ou les soutiennent souhaitent désormais travailler avec d’autres personnes (…) C’est pourquoi, j’ai décidé de couper court à ce qui me paraît être des intrigues aussi inutiles que stériles. Il me semble plus raisonnable de céder une place, à l’évidence convoitée, à ceux qui se considèrent aujourd’hui plus en mesure de faire mieux fonctionner le parti », déclarait-il.

Ainsi l’incitation à la démission des partisans de l’ancien Premier ministre ne serait-elle pas le couronnement de la démarche déjà entamée par le principal intéressé ?

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