Née d’une fusion entre Elisabeth Ogoula Bellerose (Gabon) et Savita (Inde), le projet Elisav a pausé ses valises à l’Institut français du Gabon (IFG), le 7 décembre 2013, où il a magnifié les femmes des 5 continents à travers un défilé-spectacle titré «Reines d’ici et d’ailleurs».
Après plus de huit mois d’intense travail en coulisses, le tandem Elisav, a tenté le 7 décembre dernier, de relever le défi d’embarquer avec lui, dans une balade mélangeant musiques, chorégraphies et défilé de mode, avec une héroïne du conte «Alice au pays des merveilles», le public de l’IFG à la découverte des étoffes et de l’influence culturelle de cinq continents : l’Afrique, l’Amérique, l’Europe, l’Orient et l’Océanie.
Une heure et dix minutes de voyage ont semblé assez suffisant pour les invités venus nombreux déguster la mixité culturelle de cette deuxième collection de la marque Elisav, baptisée «Reines d’ici et d’ailleurs».
On notera qu’à peine lancée, cette empreinte Gabono-indienne s’est déjà faite une place dans le monde de la mode, où elle a eu la possibilité de mettre en vente ses créations dans une boutique de Pointe Noire. «Je suis ravie d’avoir pris part à ce voyage riche en couleurs, en sons et créativité. Je suis une habituée des défilés de mode car j’aime tout ce qui est chic et qui relève de l’imaginaire. Mais là c’était la totale. Je lève mon chapeau à ces deux magnifiques dames qui viennent de nous prouver que c’est en étant différents et unis qu’on pourra changer le monde et réinventer la mode», a témoigné Lucienne, une spectatrice, revenu du monde d’«Alice au pays des merveilles».
«C’est un message universel que nous avons voulu transmettre par le biais de ce défilé-spectacle. Nous voulons dire aux gens qu’ils sont différents c’est bon, mais au-delà de çà qu’ils s’aiment. Nous sommes convaincus que plus les gens sont différents, plus ils s’enrichissent dans cette différence», ont déclaré d’Elisabeth Ogoula Belrose et de Savita, avant d’ajouter que «c’est un brassage de cultures traduit à travers les artistes locaux, des accessoires de divers pays et des tissus d’Inde et du Gabon».
«J’ai aimé sa créativité et sa disponibilité au niveau de la mode au Gabon. Elle se bat vraiment à son niveau. Avec ce mélange de cultures que j’ai apprécié dans la collection qu’elle nous a présentée, elle a su valoriser les cultures africaines européennes et asiatiques. Elle a osé et rehaussé l’imaginaire dans la mode», a confié le styliste créateur Safou, venu soutenir le projet Elisav.
«On a essayé d’apporter notre modeste participation en termes de conseil, mais pour la réussite de cet évènement c’est Elisabeth elle-même qui a tout fait. C’est une femme qui a beaucoup de goût et beaucoup de caractère. Moi c’est juste la petite main qui vient soulever le pot de fleurs pour le poser quelque part», a estimé avec modestie Chouchou Lazare, le styliste modéliste Gabonais de renom, qui a également embarqué dans l’Elisav.