Affecté par des interventions techniques sur un oléoduc, la junior pétrolière française a retrouvé sa production, avec une moyenne d’environ 25 000 barils par jour contre 14 700 en janvier.
La compagnie pétrolière Maurel & Prom a annoncé, le 2 février courant, le rétablissement du niveau de sa production, après des interventions techniques sur un oléoduc. Menées par Total Gabon, opérateur du pipeline, avec l’accord et le soutien des différents utilisateurs concernés, ces interventions visaient à accélérer la reprise des activités d’export.
Toutefois, la production a presque été divisée par deux. «D’une moyenne d’environ 25 000 barils par jour, le flux de brut est passé à 14 700 barils par jour le mois dernier», précise le groupe dans un communiqué. Lors de la publication de son chiffre d’affaires annuel, la semaine dernière, Maurel et Prom avait déjà annoncé avoir réduit sa production moyenne d’environ 65% pendant la première quinzaine du mois de janvier, ajoutant que des coupes seraient opérés dans son programme d’investissements, et notamment ses dépenses d’exploration, pour faire face à la chute des prix du pétrole.
Pour autant, le groupe indique que la production des champs au Gabon demeure à un niveau intermédiaire correspondant à environ 90% de la capacité de production théorique actuelle. Pour rappel ce niveau de production fait suite aux interactions des travaux effectués depuis le début de l’année 2014 sur les puits injecteurs d’eau et producteurs d’huile. Une augmentation de la production suppose que les travaux sur des zones homogènes soient terminés pour que l’injection d’eau puisse reprendre et ainsi assurer une remontée de pression dans les réservoirs. Et l’opérateur de souligner que la grève dans le secteur pétrolier n’a pas eu d’impact direct sur sa capacité de production.