Plusieurs années après son arrivée au Gabon, l'ombre d'un éventuel départ du groupe Véolia se rapproche. Mais le groupe français, soucieux d’accompagner la Société d'Energie et d'Eau du Gabon (SEEG) dans son action au Gabon dit vouloir continuer l'aventure.
Pour la Société d'Energie et d'Eau du Gabon (SEEG), l'année 2014 "a été un exercice de reconstruction et de reconquête des clients. Tout comme elle a été une année d'offensive commerciale, avec des efforts importants sur la production. Avec une performance exceptionnelle dans l'histoire de l'entreprise, caractérisée par l'augmentation de l'approvisionnement en eau et en électricité sur Libreville, Port-Gentil, Bitam et Lastourville."
Selon les statistiques de la SEEG, le pool demande a enregistré une croissance annuelle comprise entre 6 et 8%. Les investissements de l'entreprise depuis 1997sont estimés à 388 milliards de francs CFA et ont conduit à une augmentation du nombre d'abonnés à +188% pour l'électricité et +212 % pour l'eau.
L'objectif de la SEEG est de continuer à poursuivre sa croissance. Mais dans deux ans, cela pourrait toutefois se faire sans Véolia, partenaire historique de cette entreprise.
En effet, selon le contrat de concession de 20 ans signé en 1997 entre la SEEG et Véolia, c'est en 2017 que le groupe français devrait quitter le Gabon et mettre un terme à son partenariat avec l'unique entreprise d'adduction d'eau et électricité au Gabon.
"Notre objectif est de continuer d'assumer la croissance", ont souligné les responsables de Véolia. Mais rien n’est encore sûr car l'avenir de ce groupe au Gabon dépend de la décision de l'Etat gabonais.