Réuni le 31 janvier 2015 à son siège à Libreville, le bureau national du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS) a analysé l’atmosphère politique, sociale et économique qui prévaut dans le pays, mettant à l’index la transhumance des électeurs et exigeant un redécoupage électoral.
Le bureau national du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS) s’est réuni le 31 janvier 2015 à son siège à Libreville. But ? Analyser l’atmosphère politique, sociale et économique qui prévaut dans le pays.
Examinant la question de l’insécurité, les membres de l’exécutif du PDS ont dénoncé les actes de vandalisme qui ont visé le président de cette formation politique. Pour eux, en raison du déficit en moyens logistiques accusé par les forces de sécurité, l’escalade de la violence concerne autant les personnalités politiques que les populations. En conséquence, ils ont saisi cette occasion pour interpeller le gouvernement sur sa mission régalienne d’assurer la sécurité des personnes et des biens sur le territoire national. Ce faisant, le directoire du PDS a invité le gouvernement à équiper en matériels adaptés les éléments des forces de défense et de sécurité, notamment les sapeurs-pompiers afin qu’ils travaillent dans de véritables conditions d’efficacité. Sur la même lancée, il demande à la justice de faire la lumière sur tous les événements malheureux qui ont eu secoué le pays, réfutant au passage toute forme de violence, d’où qu’elle vienne.
Sur la crise sociale que traverse le pays, Séraphin Ndaot et les siens ont commencé par s’inquiéter des répercussions de la décision de libéraliser l’importation des produits pétroliers. Puis, ils ont recommandé au gouvernement de satisfaire les revendications des syndicats au fur et à mesure qu’elles sont exprimées, suggérant la mise en place de comités de consultation économique et sociale afin de régler en amont les éventuels problèmes. Dans la foulée, ils ont salué les décisions du gouvernement de réduire le train de vie de l’Etat, la réhabilitation du Conseil national de la démocratie et la révision de la loi relative aux partis politiques.
Last but not least, le PDS dit s’inquiéter du manque de transparence électorale, soulignant que la transhumance électorale fausse le déroulement et le résultat des élections. Face à cet état des choses, il recommande «la prise en compte de l’état-civil, de l’interconnexion et de l’authentification dans la matérialisation de la biométrie», souhaitant qu’une attention particulière soit accordée au découpage électoral qui doit tenir compte du ratio population/siège, d’une part et du découpage administratif, d’autre part.
Cette sortie du PDS s’est accompagnée d’une cérémonie, à Agondjé dans le Nord de Libreville où Séraphin Ndaot, son leader, a communié avec ses militants et sympathisants dans le cadre de la nouvelle année. Une action humanitaire a donc été menée à l’endroit de ces populations qui ont reçu des vivres.