Louis Gabon Mayila, président de l’union pour la nouvelle république (UPNR) était samedi à Libreville face aux militants et sympathisants du parti, à qui il a dévoilé les objectifs globaux à atteindre pour la nouvelle année.
Fort de ses 53 élus locaux, l’UPNR compte en 2015 conquérir de nouveaux espaces politiques, dans le cadre de l’implantation de nouvelles structures de bases dans l’ensemble du pays. « C’est l’année de travail », et de « renouveau démocratique », a déclaré Me Mayila, invitant ses partisans à la mobilisation, après une année 2014 marquée par « des entreprises de déstabilisation et des menées subversives ». L’objectif de travailler pour un meilleur positionnement du parti, à 1 an de la prochaine présidentielle.
Le président de l’UPNR a été clair : « Il faut compter avec l’union pour la nouvelle république pour les échéances électorales de 2016 «, même si l’idée dérange certains leaders politiques, qui auraient souhaité le voir « pourrir en prison ». Il veut miser sur la qualité des militants et la responsabilité de chacun devant l’histoire.
Pour garantir le succès de l’organisation, de la prochaine présidentielle, il a appelé à la responsabilité des membres du gouvernement impliqués dans le processus électoral et celle des cadres gérant les institutions telles que la CENAP et la cour constitutionnelle.
Sur un tout autre plan, M. Mayila a invité le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba à tendre officiellement la main à l’opposition, pour un dialogue inclusif, lequel pourrait permettre d’apaiser le climat sociopolitique du pays. Cette main tendue « avant l’effusion du sang peut être acceptée et doit être acceptée par tout le monde. Ceux qui la refuseraient se mettraient dans le tort et causeraient au pays, des dommages difficiles à évaluer aujourd’hui », a-t-il précisé.