Parce qu'un sommet de chefs d'État se déroule aussi en coulisses, voici quelques informations glanées dans les couloirs du siège de l'Union africaine et dans les grands hôtels d'Addis-Abeba.
Les ministres sahéliens plaisent à Paris
Préoccupés aussi bien par la Libye et le Mali que par Boko Haram, les ministres sahéliens des Affaires étrangères étaient très demandés, à Addis-Abeba. Ce n'est pas un hasard si Hélène Le Gal, la "Madame Afrique" de François Hollande a pris soin de rencontrer en tête-à-tête le Malien Abdoulaye Diop et le Nigérien Mohamed Bazoum. Elle s'est également entretenu avec l'Algérien Ramtame Lamamra. "Il n'y a pas à dire, commentait un diplomate français, citant aussi le ministre tchadien Moussa Faki Mahamat. Ceux-là, ils connaissent leurs dossiers."
La conseillère du président français a par ailleurs profité de sa présence dans la capitale éthiopienne pour déjeuner avec l'Ivoirien Alassane Ouattara, puis pour s'entretenir avec le Gabonais Ali Bongo Ondimba.
Quand des présidents s'arrachent Ban Ki-Moon
On s'est bousculé pour voir le secrétaire général de l'ONU. À tel point qu'on a frôlé le cafouillage diplomatique quand les présidents tunisien, Béji Caïd Essebsi, et kényan, Uhuru Kenyatta, se sont présentés en même temps devant la pièce où Ban Ki-moon recevait, en début d'après-midi, le vendredi 30 janvier. Leurs délégations respectives s'en sont offusquées, chacune assurant avoir la priorité.... suite de l'article sur Jeune Afrique