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Le président du PSD ne reconnait pas le nouveau CND
Publié le samedi 31 janvier 2015   |  Agence Gabonaise de Presse


Pierre
© Autre presse par DR
Pierre Claver Maganga Moussavou,le président du PSD,


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LIBREVILLE –- Le président du Parti social démocrate (PSD, opposition), Pierre Claver Maganga Moussavou a, dans une déclaration exclusive vendredi, à l’AGP dit ne pas se sentir concerné par la création du nouveau Conseil nationale de la démocratie (CND) annoncée jeudi dans le communiqué final du conseil des ministres.

« Aujourd’hui, on dit que le CND qui était déjà une structure permanente à mon sens va devenir un cadre consultatif permanent et où vont devoir siéger toutes les formations politiques sans exclusive, où on va voir arriver la société civile, les organisations non gouvernementales et les religieux. C’est-à-dire que c’est devenu un fourre-tout. Je dis fourre-tout parce que on peut facilement manipuler et les religieux et la société civile étant entendu que ce ne sont pas des entités qui sont identifiées et identifiables à tout moment », a affirmé M. Maganga Mouvassou.

Selon lui, le premier CND était sélectif et dans lequel figuraient exclusivement les partis politiques ayant des élus au parlement.

Le leader du PSD estime que l’esprit de départ de cette institution devait être celui d’une maison où les acteurs politiques de hauts rangs devraient ensemble et se parler pour conforter le dialogue permanent.

Outre, les partis politiques, a-t-il regretté, le nouveau CND ne pourra avoir en son sein, le Premier ministre, les anciens Premiers ministres, les présidents des deux chambres du parlement comme dans le précédent conseil.

En revanche, le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) s’es réjouit de la réactivation du CND avec des nouvelles orientations.

« Je m en réjouis. On en parle depuis quelques années et je pense il est temps que ce conseil soit mis en place au nom du dialogue et de la démocratie. Si toutes les nouvelles dispositions juridiques sont conforme à l’esprit tel que voulu par la classe politique, on ne peut que s en réjouir et reconnaître que c est notre démocratie qui poursuit son ascension vers le progrès », a affirmé le membre du bureau politique du PDG, Axel Jesson Ayénoué

Pour lui, il faudra impérativement que certains compatriotes cessent de se comporter comme des freins au progrès et privilégient l’intérêt supérieur de la nation au détriment de leurs intérêts personnels. L’arrivée des ONG, des religieux et la société civile consolide la démocratie dans cette institution », a indiqué M. Ayénoué.

Crée en 1996 au lendemain de la signature des accords politiques entre la majorité et l’opposition (accords de Paris 1994), le Conseil national de la démocratie n’avait jamais fonctionné de manière effective. Il a été dirigé par Jules Aristide Bourdes Ogouliguendé et Pierre Claver Maganga Moussavou.


SN/IM/LPM

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