Le député et secrétaire communal du Parti démocratique gabonais (PDG), s’en est pris aux anciens barons du PDG passés à l’opposition, les accusant de «briller par un langage incendiaire et méprisant envers le chef de l’Etat».
A la faveur d’un meeting qu’il a tenu à Libreville, avant d’accompagner le député du 1er siège du 4e arrondissement, Alexandre Barro Chambrier dans sa causerie à Akébé 2, Vincent de Paul Gondjout a entretenu les militants du PDG sur la situation politique, sociale et économique de l’heure. S’il n’a pas voulu se prononcer clairement sur l’opportunité d’une concertation nationale, il s’en est plutôt pris à une certaine opposition.
Pour lui, les «nouveaux opposants brillent par un langage incendiaire et méprisant envers le chef de l’Etat». «Le terrain politique est une arène complexe où chacun est libre d’exprimer ses opinions mais dans le respect des principes démocratiques et républicains et des institutions. L’histoire nous enseigne que les idées antirépublicaines fondées sur le rejet de l’autre, l’incitation à la violence ou à la haine, ne servent que les intérêts de ceux qui les commanditent au détriment de la cohésion du peuple», a-t-il dit, relayé par Gabonews, qui explique que la démarche du député vise à amener les uns et les autres à œuvrer en faveur de la consolidation de l’héritage commun qui s’articule autour de «la paix et l’unité nationale».
Vincent de Paul Gondjout estime, en effet, que cet héritage est menacé par certaines personnalités de l’opposition. «Un héritage menacé au regard de l’attitude d’une frange des personnalités politiques qui, depuis quelques temps s’illustrent par un langage incendiaire et méprisant contre le chef de l’Etat», a-t-il déclaré, allusion faite ici à Jean Ping, Jacques Adiahénot, Zacharie Myboto et d’autres anciens hiérarques du PDG passés à l’opposition. Pour lui, le «débat politique tourne à l’insulte et à l’incitation à la haine».
Au demeurant, le député du 3è arrondissement de Libreville a appelé les militants du PDG à l’unité et à la responsabilité sans lesquelles les défis à venir ne pourront être relevés. «Pour faire face à toutes les situations et relever les défis des joutes électorales à venir, les militants ont plus que jamais besoin d’unité, car unis, nous sommes forts», a-t-il lancé. Or, dans son camp politique, notamment au sein du PDG, des voix, à l’instar de celle d’Alexandre Barro Chambrier se sont élevées pour appeler au dialogue et à la concertation afin de laver le linge sale en famille.