Libreville – C’est à la salle de conférence de l’hôtel NOMAD, comble, que s’est déroulée vendredi 16 janvier la cérémonie des vœux au Directeur Général de la CAISTAB, Léon Paul Ngoulakia. Une cérémonie au cours de laquelle le Directeur Général a dressé le bilan de l’année écoulée et fixé le cap pour la nouvelle année 2015.
Concernant l’année 2014 qui vient de s’achever, Léon Paul Ngoulakia a dressé un bilan globalement positif, étant donné que son institution a fonctionné normalement, sans oublier les réformes salariales.
« L’année 2014 a été marquée par une réforme significative des salaires qui a été conduite par une commission présidée par le Directeur Général Adjoint en charge du Café et du Cacao et validée par mes soins », a indiqué Léon Paul Ngoulakia.
Et d’ajouter : « cette réforme, dans sa première phase, a consisté à harmoniser les rubriques du bulletin de salaire et de redéfinir certains emplois, sans oublier le point culminant qui a été l’augmentation et l’harmonisation des indemnités de logement et de transport pour tous ».
A en croire M. Ngoulakia, la deuxième phase de la réforme s’est penchée sur les reclassements qui ont été examinés par la Direction des Ressources Humaines selon les critères essentiels de l’ancienneté et de la motivation.
Cette rencontre visait aussi, selon le DG, à raffermir l’esprit d’entreprise à la Direction Générale des Caisses de Stabilisation et de Péréquation.
« L’esprit d’entreprise est utile sinon indispensable à la bonne marche de n’importe quelle entité, dès lors qu’elle réunit en son sein des femmes et des hommes venus d’horizons divers et qui ont pour objectif commun, la pérennité, la prospérité de l’institution dont ils sont les acteurs principaux », a poursuivi Léon Paul Ngoulakia.
Le Directeur Général s’est toutefois indigné du taux élevé d’absentéisme du personnel observé surtout au Complexe Technique d’Owendo, malgré les réformes annoncées. Occasion pour lui d’instruire certains responsables, chacun à son niveau, de veiller à ce que ces mauvaises habitudes prennent fin. « Il est donc temps que la chaine de l’autorité se ressoude et se reconstitue. Je vous annonce qu’à compter de ce jour, la récréation est terminée », a-t-il dit.
A propos des doléances des employés présentées par Thérèse Pyssame, Directrice des Ressources Humaines, le patron de la CAISTAB a expliqué que pour la Prime d’Incitation à la Performance (PIP), il s’agit d’une décision gouvernementale qui fait l’objet d’une controverse au sein de l’Administration, actuellement. Et cette controverse n’a pas encore connu d’épilogue.
« Au regard du statut particulier de notre société, nous avions reçu une communication de la part de notre Ministère de tutelle qui visait à recadrer la compréhension et l’application de cette gratification. Cette information a été relayée auprès du personnel », a précisé Léon Paul Ngoulakia, pour qui les agents de la CAISTAB devront également attendre pour le recrutement d’un Médecin Conseil et l’ouverture d’une petite infirmerie pour des soins de secours dans l’entreprise.
Le Directeur Général a aussi évoqué les négociations avec la CNSS pour que le paiement des allocations suspendu reprenne.
« Nous sommes en procédure de négociation avec la CNSS dont la politique de gestion de cette prestation connait quelque réaménagement et avec laquelle nos services techniques sont en train d’harmoniser les formules de calcul. Cette préoccupation sera réglée incessamment », a-t-il précisé.
En 2014, selon le DG, la CAISTAB a mis en place une politique sociale consistant à donner des prêts à ses employés. C’était aussi le moment de faire le point sur le remboursement et la poursuite du projet.
Pour 2015, la société va poursuivre certains investissements et la formation de ses employés. « Sur le volet de la formation, nous pouvons étendre l’expérience de la Direction de la Caisse des Hydrocarbures, qui forme en interne des candidats à certains emplois techniques, à toutes les Directions », a indiqué Léon Paul Ngoulakia.
Le DG de la CAISTAB compte sur l’abnégation et la probité morale des agents, surtout leur esprit d’improvisation, bases sur lesquelles certaines primes seront désormais payées, pour que les Caisses de Stabilisation et de Péréquation demeurent un instrument de croissance de l’économie gabonaise.
« Le paiement des primes de rendement sera dorénavant soumis aux conditions de performance, d’assiduité, de discipline, et d’abnégation au travail et au respect de la hiérarchie », a annoncé Léon Paul Ngoulakia.
Signalons que la cérémonie de l’hôtel NOMAD était aussi l’occasion de rendre un hommage mérité à certains employés qui ont fait valoir leur droit à la retraite, notamment Jacques Anguille, François Yanga et Cyrille Aubame, Conseillers du DG, Louise Octavie Koumba, technicienne de surface, et Pierre Motema, Agent agricole.
.jpg)
.jpg)
