LIBREVILLE –- Libreville accueille depuis mercredi la 1ere Semaine africaine des technologies de l’information et de la communication (SATIC), un programme destiné à promouvoir les TIC sur le continent.
Cette rencontre qui durera trois jours et dont le thème est : « Promouvoir le panafricanisme, la renaissance africaine et le rôle de l’information et de la communication », a été ouverte par le ministre gabonais en charge de l’économie numérique, Pastor Ngoua Neme.
Pour le ministre, le panafricanisme est à la fois une vision sociale, culturelle et politique d’émancipation des africains et un mouvement qui vise à unifier les africains du continent et de la diaspora en une communauté africaine globale, d’où l’intérêt d’une tel rencontre qui vise à faire profiter au maximum l’Afrique des technologies de l’information et de la communication.
La Satic regroupe les opérateurs économiques qui œuvrent dans les TIC, les régulateurs et les promoteurs publics des pays africains.
Née d’une recommandation de l’Union Africaine, il y a 10 ans à Tunis, la Satic est un cadre de réflexion destiné à, évaluer l’usage des Tic sur le continent et concevoir une économie fondée sur l’exploitation de ces technologies.
Le Gabon a, pour sa part, érigé le développement des technologies de l’information et de la communication (TIC) au rang de ses priorités dans le cadre de son plan stratégique « Gabon émergent ».
Selon le classement 2014 de l’IUT, le Gabon, où la 4G est désormais disponible, est le seul pays d’Afrique francophone dans le top 10 africain, avec une moyenne de 3.46.
Avec sa place de 1er dans la sous région, le gouvernement gabonais ambitionne de faire de l’économie numérique un vecteur de croissance et de diversification économique.
Lors du sommet « TransformAfrica » sur les nouvelles technologies qui s’est tenu à Kigali au Rwanda fin 2013, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba avait souligné que le raccordement du Gabon en 2015 à la dorsale optique haut-débit d’Afrique centrale d’ici 2015 constituait la « première étape sur la voie de l’indépendance numérique ».