Comme c'est le cas chaque dernier dimanche du mois de janvier, la communauté internationale commémorait, hier, la Journée mondiale de la lèpre. Thème retenu pour cette 65e édition : " Pour une meilleure santé de toutes les personnes affectées par la lèpre".
Souvent négligée à ses débuts par les malades, ou méconnue des agents de santé, cette pathologie se complique souvent lorsque le diagnostic tarde à arriver. Le mycobacterium lèpre, le micro-organisme responsable de cette maladie, s'installe alors de façon durable et augmente le risque de complications médico-chirurgicales et d'incapacités définitives au niveau des yeux, des mains ou des pieds.
Bien que de plus en plus rare au Gabon, la lèpre existe dans quelques départements sanitaires. Les dernières statistiques font état de quinze nouveaux cas, dont trois enfants de moins de 15 ans. Quatre de ces nouveaux cas, dépistés trop tardivement, présentaient déjà des invalidités au moment du diagnostic.
Par ailleurs, le nombre cumulé de personnes handicapées du fait de la lèpre est estimé actuellement à un millier dans notre pays.