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Climat politique : Georges Bruno Ngoussi pour «un dialogue inclusif»
Publié le lundi 26 janvier 2015   |  Gabon Review


Georges
© Autre presse par DR
Georges Bruno Ngoussi, ancien candidat à l’élection présidentielle de 2009


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Préoccupé par les tensions politiques du moment, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2009, en appelle à une concertation entre toutes les forces sociales du pays.

Ce n’est pas à Georges Bruno Ngoussi que l’on apprendra que depuis plusieurs mois, le pays traverse une crise politique dont le pouvoir en place tente vainement d’ignorer l’évolution au fil des meetings, marches de soutien et autres incarcérations des manifestants. «Le Gabon est un grand malade qu’il faut guérir», a fait constater l’homme d’église, à la faveur d’une rencontre avec la presse organisée à Libreville le 24 janvier dernier, alors que profitant d’une présentation de vœux aux populations, il a dit «jeter un regard froid sur la situation qui prévaut dans notre pays à l’instar d’autres où sévissent des conflits en tout genre».

Pour l’ancien candidat à l’élection présidentielle anticipée de 2009, l’heure est à la discussion franche et sans passion entre acteurs pour un apaisement du climat de tension qui n’augure rien de bon. A cet effet, comparant la nation à «un arbre dont les racines sont très amères», Georges Bruno Ngoussi voit dans «le dialogue» qu’il propose, la seule voie de guérison pour ce «grand malade». S’il n’a pas nié la difficulté pour les principaux individus appelés à souscrire à une telle initiative, il a soutenu que celle-ci «produira l’amour, l’unité et la paix, gages du développement du pays», non sans indiquer «ce dialogue doit être inclusif, et toutes les couches sociales, ainsi que tous les anciens candidats aux élections présidentielles antérieures doivent être représentés». Une sorte de «conférence nationale» ? Pour le PDG du groupe de médias «Radio télévision Nazareth (RTN)», s’il n’en est rien, son appel ne date pas d’aujourd’hui. Loin s’en faut. «Une semaine après la proclamation des résultats (de l’élection de 2009), je me suis rendu auprès du Premier ministre de l’époque et du secrétaire général du PDG pour leur demander un dialogue avec tous les candidats à cette élection. Je n’ai pas été compris, ils m’ont rétorqué qu’ils n’avaient pas un interlocuteur crédible en face», a-t-il tenu à rappeler. Or, «aujourd’hui, regrette-t-il, tous les signaux ont viré au rouge». Et de son point de vue, les raisons sont à chercher dans précarité de la vie au Gabon, les crimes rituels et la corruption qui apparaît, pour lui, comme l’origine de tous les autres maux dont souffre le pays.

Réitérant avec insistance son appel en faveur d’une discussion élargie, l’homme d’église a prédit que «l’entêtement conduit à la chute», ainsi que le démontrent les Ecritures, notamment avec l’histoire du roi Achab et la ville de Ramoth (2 Chroniques 18 dès le verset 1). Gageons qu’il soit entendu même si rien ou presque ne semble le présager.

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