Visiblement satisfaits du bilan de l’exercice judiciaire 2013-2014, les magistrats de l’ordre financier ont profité de la cérémonie de présentation de vœux organisée le 23 janvier dernier pour s’accorder sur la nécessité de maintenir le cap actuel.
La traditionnelle cérémonie de présentation des vœux, qui a eu lieu le 23 janvier dernier à la Cour des comptes, a été l’occasion de réaffirmer la volonté des juges financiers de contribuer à faire de cette institution une entité crédible et performante, un maillon essentiel de la bonne gouvernance.
Pour le doyen des magistrats de l’ordre financier, plusieurs acquis, perceptibles aussi bien au plan national qu’international, permettent de croire à la réalisation de cet objectif. Il s’agit, entre autres, des sollicitations dont la juridiction financière fait l’objet à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. N’empêche, la non-adhésion à la cause de l’institution, le non-respect de l’éthique et de la déontologie, l’insatisfaction chronique ainsi que la propension au gain facile sont autant d’éléments susceptibles de constituer des freins à la marche en avant de l’institution. «Aucune cause ne peut triompher sans amour. L’amour pour la cause fait un avec la conscience du devoir», a déclaré Pierre Maganga.
Au terme du récent exercice, l’on retient, au niveau national, des demandes de plus en plus nombreuses émanant des pouvoirs publics et représentations d’organismes internationaux. Les audits concernant la micro-évaluation des partenaires gabonais du Programme des Nations-unies pour le développement, le fonctionnement de l’Agence nationale des bourses du Gabon ou la performance des dépenses fiscales sont à ranger dans ce chapitre. A l’international, les visites effectuées par les membres des juridictions financières étrangères pour s’imprégner de l’expérience gabonaise, l’élection de la Cour des comptes à plusieurs postes de responsabilité ainsi que le soutient de la Banque mondiale à la réalisation des certains objectifs du plan stratégique de l’institution sont autant de signes de sa crédibilité. «Ces sollicitations et ces égards constituent la preuve que la cour des Comptes (…) est de plus en plus crédible et performante. C’est pourquoi le cap actuel doit être maintenu au risque de perdre la confiance des parties prenantes», a-t-il souligné.
Au titre de l’année judiciaire 2013-2014, la Cour des comptes a rendu 358 décisions dont plusieurs définitives ont été exécutées par l’agent comptable. Il y a eu, en outre, huit avis émis, 114 rapports de contrôle produits.