Considérant que le Gabon se porte mal sur le plan politique, économique et social, le PDG de la Radio télévision Nazareth invite la classe politique gabonaise au dialogue, comme en 2009 où il n’avait pas été entendu.
« Sans ce dernier (le dialogue), il n’y a pas de tolérance et sans tolérance, il n’y a pas de véritable paix » c’est le message essentiel livré par Georges Bruno Ngoussi, le révérend pasteur de l’église Nazareth, lors d’un déjeuner de presse samedi dans un restaurant de Libreville. Absent de la scène politique depuis son échec à l’élection présidentielle de 2009, l’homme d’église refait surface avec un appel au dialogue, vu la tension sociopolitique que traverse actuellement le Gabon.
Il a rappelé qu’après le verdict de la cour constitutionnelle qui proclama la victoire d’Ali Bongo Ondimba, il a été « … le premier et l’unique candidat, soucieux de la sauvegarde des vies humaines et de la paix, à admettre très tôt, la déclaration de la cour constitutionnelle… ». Estimant que « le Gabon est un grand malade », le berger appelle toutes les brebis pour manger les fruits du dialogue qu’il assimile à un arbre qui guérira son pays.
Sur la question de savoir s’il sera candidat à l’élection présidentielle de 2016, Georges Bruno Ngoussi a dit attendre le signe divin, celui de Dieu. D’ici 2016, si aucun appel du ciel ne lui parvient, le pasteur ne se présentera pas à cette élection.
Au Gabon, les hommes d’églises s’intéressent davantage à la vie sociopolitique de leur pays. Hormis Georges Bruno Ngoussi, le pasteur Ernest Tomo aujourd’hui connu sous le nom de Zorobabel fut aussi candidat en 2009. L’évèque Mike Jocktane, après avoir travaillé auprès d’Omar Bongo Ondimba, milite aujourd’hui avec les membres du front uni de l’opposition. D’autres pasteurs, semblent jouer un rôle au second plan à travers des prières tantôt pour le Gabon, tantôt pour des hommes politiques.
