Le Congo et le Gabon sont en position de force dimanche dans le groupe A pour atteindre les quarts de la CAN-2015 respectivement face à la Guinée équatoriale et au Burkina Faso, vice-champion menacé (19h00 locale, GMT+1).
Les Congolais de Claude Le Roy ont déjà écrit une page d'histoire en signant leur première victoire en Coupe d'Afrique des nations depuis 41 ans face au Burkina (1-0), et leur inattendue première place de groupe (4 points) leur donne le luxe de pouvoir se contenter d'un nul à Ebebiyin.
"Je suis le plus mauvais entraîneur au monde pour chercher un nul, a déjà toutefois prévenu le sélectionneur français. Si on prépare le match pour chercher le nul, il faut me limoger tout de suite !"
Les Diables rouges pourraient être qualifiés en cas de défaite par un seul but d'écart combinée à un nul dans l'autre match.
A l'inverse, le Burkina (1 point) doit donc gagner par deux buts d'écart pour être sûr de voir les quarts et ne pas dépendre du résultat de l'autre match. Va-t-il enfin lancer son tournoi, ou bien créer la première surprise en le quittant dès la phase de groupes ?
Les attaquants ont multiplié les occasions lors des deux premiers matches sans parvenir à marquer le moindre but. Alors les frères Traoré, Pitroipa et Bancé sont attendus au tournant, tout comme le capitaine Kaboré, apparu en difficultés dans l'entrejeu.
Le Gabon (3 points), lui, doit engranger au moins un point à Bata pour passer. "Deux résultats sur trois sont bons pour nous, mais ça ne veut pas dire qu'on jouera le nul, avance le sélectionneur Jorge Costa. On a déjà fait de bonnes choses, souligne le technicien portugais: on n'a pas perdu en qualifications, on a battu le Burkina (2-0), et même contre le Congo (revers 1-0), on n'a pas fait un mauvais match. Mais nous sommes ambitieux".
Il sera privé de son défenseur Musavu King, blessé, mais pourra compter sur son attaquant-vedette Aubameyang avide de revanche après son match face au Congo où, de son propre aveu, il n'a "pas été bon".
La Guinée équatoriale (2 points) est encore dans la course, ce qui représente déjà un exploit au vu de son pedigree et des tribulations précédant la compétition (36e rang africain au classement Fifa, repêchage en tant que pays hôte, nomination du sélectionneur Esteban Becker une dizaine de jours avant le match d'ouverture...).
Mais après deux nuls encourageants, le Nzalang nacional doit désormais l'emporter afin d'aller pour la deuxième fois de son histoire en quarts, comme en 2012 lors de sa première CAN, déjà organisée sur son sol (conjointement avec le Gabon).