Dans le cadre du lancement de l’opération de distribution des titres de paiement des allocations, plusieurs centaines de personnes vulnérables ont reçu leurs bons du trésor, le 22 janvier dernier.
A la faveur de la cérémonie de lancement de l’opération annuelle de distribution des titres de paiement des allocations destinées aux personnes vulnérables, des centaines de Gabonais économiquement faibles, rentrant dans la catégories des «personnes en situation de handicap (PSH)», personnes âgées (PEA) et conjoints survivants et orphelins (VVO), ont reçu, des mains du ministre de la Santé et de la Prévoyance sociale, et du gouverneur de l’Estuaire, entre autres, leurs bons du trésor.
Si l’opération, qui s’est déroulée en présence de plusieurs représentants d’organismes nationaux et internationaux œuvrant dans le domaine de l’aide aux personnes vulnérables, a été boudée par les bénéficiaires, en raison du montant jugé «dérisoire» (75 000 francs par individu et par an) et de l’attente à laquelle ils ont été contraints, alors que le paiement intervenait initialement tous les mois de décembre, pour Jean-Pierre Oyiba, qu’accompagnaient les ministres délégués Youssouf Sidibé Nzenguet-A-Kassa et Marie-Françoise Dikoumba, ces changements s’expliquent aisément. «Nous avons choisi de l’organiser cette année au mois de janvier, afin de bien asseoir au préalable la réforme opérée dans notre pays en matière de liquidation des aides sociales», a-t-il expliqué, précisant : «C’est la CNAMGS qui désormais assurera la liquidation des prestations et aides sociales, le FNAS s’occupant des activités génératrices de revenus (AGR)».
D’un montant global d’environ 880 225 000 francs, cette aide devrait être répartie sur l’ensemble du territoire national à plus de 11 800 personnes, ainsi que l’a révélé le directeur général de la CNAMGS. Se disant convaincu du bien-fondé de cette initiative, Jean-Pierre Oyiba n’a pas manqué de présenter aux bénéficiaires les nouvelles mesures de l’Etat dans le domaine afin de «ne pas rester indéfiniment dans l’assistanat». Selon lui, les allocations et autres prestations sociales allouées aux GEF seront désormais soumises à certaines conditions, entre autres l’immatriculation à la CNAMGS, la présentation des certificats médicaux et de scolarités des enfants, les carnets de vaccination et de visites médicales. «Les financements des AGR ne seront accordés qu’aux GEF regroupés en associations ou en coopératives légalement constituées», a-t-il rappelé.