Très nombreux à se présenter devant les agents de la caisse nationale d’assurance maladie pour se faire enregistrer, certains gabonais estiment que le processus est long et décourage.
L’enrôlement des gabonais économiquement faibles a débuté ce lundi comme l’avait annoncé le communiqué que la direction de la CNAMGS (caisse nationale d’assurance maladie et des garanties sociales) avait diffusé sur la chaine de l’Etat, en fin de semaine dernière. Cette nouvelle phase a été lancée pour permettre à ceux qui ne se sont jamais fait enregistrés de le faire pour bénéficier des mêmes services que tous les autres gabonais enrôlés et disposant de leur carte.
Sur les sites d’enrôlement, les usagers se plaignent de la façon dont se déroule cette opération et craignent de perdre beaucoup de tems à attendre dans les files. Certains bureaux ne reçoivent que 150 personnes par jour. Un grand nombre est obligé de revenir le lendemain et parfois sans être reçu car il faut se lever très tôt le matin pour espérer être parmi le groupe prévu.
Pour être enrôlés, les individus doivent présenter une pièce d’identité et un acte de naissance légalisé accompagné d’un certificat de résidence et d’un document justifiant leur statut social pour les chômeurs.
En 2009, l’Etat gabonais avait décidé de prendre en charge une partie du traitement des malades dans les hôpitaux et d’octroyer une petite subvention chaque trimestre aux personnes vivant dans la précarité. L’opération actuelle s’étendra sur 3 mois et se déroule d’abord dans les mairies de Libreville.