Ce lundi 19 janvier 2015, à Libreville, les leaders de l’opposition réunis au sein de l’union des forces pour l’alternance (UFA) ont déclaré être ouverts au dialogue avec leurs collègues des partis de la majorité républicaine pour l’émergence, afin d’apaiser le climat sociopolitique, lors d’une conférence de presse à Libreville.
‘’Le pays va très mal et très mal dans tous les domaines, il est donc urgent que les Gabonais et les Gabonaises se parlent pour sortir de la crise ; qu’ils engagent un dialogue inclusif et sans tabou pour discuter de tout ce qui peut faire avancer la démocratie, garantir la paix et la stabilité, afin de permettre un développement harmonieux et équilibré de notre pays. Nous sommes ouverts au dialogue’’, a déclaré le président en exercice de l’UFA, Benoit Joseph Mouity Nzamba.
Il a évoqué la crise politique née de la restriction de voyage à l’étranger de certains leaders de l’opposition, le décès le 20 décembre 2014 du jeune Bruno Mboulou, lors de la marche interdite de l’opposition, la restriction de la liberté d’expression avec l’interpellation du journaliste Jonas Moulenda, actuellement en exil au Cameroun et les grèves récurrentes au sein de l’administration publique. Sans oublier la crise universitaire caractérisée par les mouvements d’humeur à rebondissement à l’université Omar Bongo, puis les problèmes économiques, qui impactent négativement sur la qualité de vie des Gabonais.
Les leaders de l’opposition estiment que le bilan du magistère d’Ali Bongo est négatif. ‘’Les problèmes d’insécurité, de la mauvaise répartition de la richesse et d’accès aux soins de santé primaires et aux logements demeurent’’, ont-ils dénoncé.
Parlant des prochaines échéances électorales de 2016, les leaders des l’Union des Forces pour l’Alternance se sont dits en préparation, sans donner des précisions sur un calendrier d’activités. ‘’ La priorité en ce moment est de se battre pour la transparence électorale et pour la limitation des mandats présidentiels. ‘’, a déclaré le président du PSG, Pierre Claver