S’il se satisfait d’un fonctionnement régulier et de certaines innovations, le directeur général des Caisses de stabilisation et de péréquation (Caistab), a tenu à indiquer la voie pour l’année qui démarre. C’était au cours d’une cérémonie de célébration du nouvel an, le 16 janvier dernier à Libreville.
Comme chaque année à pareille période, les Caisses de stabilisation et de péréquation (Caistab) ont célébré, le 16 janvier à Libreville, le nouvel an. Cette manifestation, qui visait à raffermir l’esprit d’entreprise, a notamment été marquée par l’allocution du directeur général des Caistab, qui a tenté d’apporter des réponses précises aux doléances des personnels exprimés par la voix de la directrice des ressources humaines, Thérèse Pyssame.
Léon-Paul N’goulakia a tenu à souligner que l’organisme a connu un fonctionnement régulier et un bilan globalement positif. «L’année 2014 a été marquée par une réforme significative des salaires qui a été conduite par une commission présidée le directeur général adjoint en charge du café et du cacao et validée par mes soins», a-t-il rappelé. Selon lui, cette réforme a été menée en deux phases. La première a consisté à harmoniser les rubriques du bulletin de salaire et redéfinir certains emplois, sans oublier le point culminant qui a été l’augmentation et l’harmonisation des indemnités de logement et de transport. La deuxième phase, quant à elle, a permis de procéder aux reclassements selon les critères d’ancienneté et de motivation.
Sur un tout autre plan, le directeur général des Caistab a déploré l’absentéisme du personnel, notamment sur le site technique d’Owendo. «C’est donc sans état d’âme que je vous annonce qu’à compter de ce jour, la récréation est terminée», a-t-il lancé. Puis, il s’est échiné à apporter des réponses aux problèmes posés par la direction des ressources humaine. S’agissant de la PIP, il a expliqué qu’il s’agit d’une décision gouvernementale qui fait actuellement l’objet d’une controverse qui n’a pas encore connu d’épilogue. «Au regard du statut particulier de notre société, nous avions reçu une communication de la part de notre ministère de tutelle qui visait à recadrer la compréhension et l’application de cette gratification», a-t-il révélé, avant d’ajouter : «Dans cette optique, le paiement des primes de rendement sera dorénavant soumis aux conditions de performance, d’assiduité, de discipline et d’abnégation au travail et au respect de la hiérarchie (improvisation)». Concernant le recrutement d’un médecin conseil et l’ouverture d’une infirmerie de secours, il a indiqué que, pour l’heure, l’étroitesse des locaux ne permet pas de répondre positivement à cette préoccupation.
Au sujet de la suspension du paiement des allocations familiales, Léon-Paul N’goulakia a expliqué qu’ils sont «en procédure de négociation avec la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) dont la politique de gestion de cette prestation connaît quelques réaménagements», soulignant que «cette préoccupation sera réglée incessamment». Pour ce qui est des prêts au personnel, il a rappelé que les caisses ne sont pas un établissement financier. «Nous n’avons pas vocation à nous substituer à une banque en accordant des prêts», a-t-il asséné, affirmant cependant que dans le cadre de la politique sociale, certains agents, suivant leur solvabilité et en fonction des disponibilités de trésorerie, ont bénéficié de prêts allant jusqu’à 5 millions de francs. «Pour l’heure, il convient de faire le point sur l’encours des prêts», a-t-il poursuivi.
Sur la formation, Léon-Paul N’goulakia entend s’inspirer de l’expérience de la direction de la caisse des hydrocarbures, qui forme en interne des candidats à certains emplois techniques, à toutes les directions. «Cette méthode va avoir l’avantage de dispenser des formations adaptées aux besoins et aux missions de l’établissement». Concernant les investissements enfin, il a expliqué que «cela nécessite une planification à court, moyen et long terme et des montages financiers conséquents, selon les disponibilités de la trésorerie et l’arbitrage des priorités de l’entreprise».