Le domicile de Jean Ping a été vandalisé par certains jeunes le lundi 12 janvier dernier. Peu importe les raisons, le Procureur de la République, Sidonie Flore Ouwé, rassure que ces derniers doivent répondre de leurs actes. Mais, au même moment, Jean Ping aussi répondra de ses actes ; car, selon le Procureur de la République, M. Ping est accusé des faits de séquestration et de torture physique, sur certains de ces jeunes.
A en croire Sidonie Flore Ouwé, le vandalisme est prévu et puni par l’article 333 du Code pénal et au même moment, les sévices corporels et la torture sont également prévues par le même Code en ses articles 230 et 250. Car, "la question posée et les enjeux que soulève (cette affaire) réclament beaucoup de mesure et un esprit de responsabilité partagé", a-t-il justifié. La responsabilité est partagée pour deux rasons. D’une part, "lorsque de jeunes compatriotes s’organisent à se faire justice eux-mêmes, c’est dangereux pour la République". D’autre part, "lorsqu’un homme politique, qui a occupé de hautes fonctions publiques sur le plan national et au plan international, utilise les mêmes moyens pour donner une réponse à un fait pourtant prévu et puni par la loi, c’est l’Etat qui est en danger".... suite de l'article sur Autre presse