C’est ce qui ressort de l’entretien avec le Docteur Jean Damascène Khouilla, qui s’est prononcé sur l’observation de la brume permanente à Libreville et ses environs depuis plusieurs jours déjà. Selon lui, « cela arrive lorsqu’il y a un changement de saison, pour mieux passer cette période en toute quiétude, il faut boire beaucoup d’eau ».
Il n’existe pas de définition précise pour ce type de litho-météore. La brume sèche possède cependant les mêmes caractéristiques que la brume de poussière, mais en est différente par l’absence de dépôt de poussière au sol. Selon, Lambert Ella Asseko, météorologue, « le phénomène que nous observons est météorologique, c’est l’équateur météorologique qui est dans sa phase terminale. A partir du mois de février ça va remonter vers le Cameroun, pour atteindre la Mauritanie au mois de juillet. Et vers la fin d’année, ça va revenir dans la sous-région. C’est phénomène régulier ».
Afin de taire les rumeurs sur les possibles conséquences néfastes sur les populations, le Docteur Khouilla, a précisé que « ce phénomène est aussi dû au changement de saison, en général c’est plus haut, et ne se fait pas trop ressentir. Mais il faut retenir que ce genre de phénomène s’accompagne d’une baisse d’humidité. On n’a pas à craindre, ce sont de très fines poussières comme l’a signifié le météorologue, mais nous vivons dans un pays chaud et humide. Et c’est dangereux quand cela se vit dans un pays sec. Maintenant, il faut donner à notre corps suffisamment d’eau afin qu’il puisse gérer la situation ».
Les populations du Gabon devraient patienter jusqu’à mi-février pour voir cette brume sèche se déplacer vers un autre pays de la sous-région, avant de revenir en décembre 2015.