L’ancien hiérarque du Parti démocratique gabonais (PDG) devrait lancer dans les prochains jours, un mouvement afin de ratisser large en faveur de la coalition devant faire face au pouvoir en place lors de la prochaine élection présidentielle.
Le membre fondateur du Front de l’opposition pour l’alternance, plusieurs fois ministre, annonce pour le 17 janvier prochain le lancement d’un mouvement devant aider à trouver des stratégies visant l’unification de l’opposition, notamment en prélude de l’élection présidentielle qui devrait se tenir, en principe, en 2016.
Le postulat de ce mouvement est de faire en sorte que l’opposition aille en rangs serrés à cette présidentielle. Il se fonde sur le fait que depuis 1990, des leçons ont été tirées sur le fait que l’opposition n’a jamais gagné une élection présidentielle dans le pays. Il note par ailleurs que le nombre de députés de l’opposition à l’Assemblée nationale n’a jamais dépassé 20 depuis 1990. De même, le nombre de sénateurs de l’opposition a toujours été dérisoire au Sénat.
Ce mouvement vise donc à combler l’absence de stratégie de la part des opposants et aider surtout à lutter contre la fraude qui entache généralement la régularité du vote. Autrement dit, les uns et les autres militent pour une candidature unique de l’opposition. Une candidature qui devra passer par les primaires afin que le porte-étendard de l’opposition puisse mériter l’appui dont il a besoin pour remporter l’élection, mais aussi éviter les contestations qui aboutissent parfois à la violence. Pour l’opposition, le maître-mot semble être l’intérêt national.
