AMEDI 10 janvier 2015, à l'école publique Martine-Oulabou, les organisations syndicales des secteurs privé et parapublic ont, par le biais de leur porte-parole, Paul-Aimé Bagafou de l'Organisation nationale des employés du pétrole (Onep), animé un point-presse.
Il s'est agi de livrer la position arrêtée par elles sur la Caisse nationale d'assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). D'entrée, le porte-parole a informé de ce que le gouvernement de la République voudrait opposer les masses laborieuses à leurs compatriotes dits “économiquement fables”, en interprétant de manière erronée la position des syndicats des secteurs privé et parapublic.
En effet, selon Paul-Aimé Bagafou, le privé et le parapublic ont demandé la suspension immédiate et sans condition des prélèvements au titre de la CNAMGS, jusqu'à ce que de nouvelles modalités de l'assurance maladie obligatoire soient définies conjointement, sur la base d'une étude scientifique fiable. « À aucun moment, nous n'avons demandé la suppression, ainsi que veut le faire croire le gouvernement », a-t-il renchéri, avant d'ajouter qu'ils exigent également le remboursement intégral des sommes prélevées à tous les travailleurs desdits secteurs.