Paris - Le patron du journal Echos du Nord, Désiré Ename, exilé en France depuis peu, a protesté, en marge de la marche républicaine en mémoire des 17 victimes des trois attentats à Paris, contre la présence du président gabonais, Ali Bongo Ondimba à la dite marche aux côtés du président français, François Hollande et des autres dirigeants du monde.
Désiré Emane a rendu le numéro un gabonais « responsable de son exil forcé avec son confrère Jonas Moulenda », spécialiste des faits divers signalé au Cameroun depuis quelques semaines.
Pour le journaliste exilé, Ali Bongo serait, à ses yeux, « disqualifié pour venir défendre la liberté d’expression aux côtés d’autres dirigeants du monde ».
Selon la presse gabonaise, Désiré Ename a quitté le Gabon au sortir d’une garde-à-vue à la Direction générale des recherches (DGR). Il avait été arrêté à Libreville, le vendredi 19 décembre dernier, avec son directeur de rédaction, le journaliste Jonas Moulenda.
Tous deux ont été arrêtés pour avoir publié des informations considérées comme pouvant nuire à l’ordre public et, surtout, pour avoir relayé l’appel à l’insurrection lancée par certains partis politiques d’opposition.