Communiqué de l’administateur directeur général de Gabon télévision sur le climat qui règne dans cette institution.
Dans le cas d’espèce, l’Administrateur Directeur Général Imunga Ivanga installé le lundi 5 janvier, a aussitôt reçu le SYNAPAP qui entendait déclenché une grève, dès le terme de son installation. La Présidente du syndicat lui a signifié un"ultimatum" de trois jours pour régler la question financière, point majeure de leurs revendications. Or, il était question de mettre en place une commission qui devait examiner tous les aspects liés à cette question.
L’Administrateur Directeur Général en association avec le Directeur Général de Radio Gabon, Madame Florence Mbani, ont pris les dispositions pour la composition des responsables du patronat devant participer à cette rencontre, et le Ministère en charge de la Communication en a fait de même. La date de début des travaux ayant été fixé au lundi 12 janvier a été fixé et communiqué au SYNAPAP, qui en dépit de cela a maintenu son mot d’ordre de grève en précisant qu’il serait levé le lundi 12. Cela correspond à affirmer une certaine emprise sur la télévision et la radio, et donc
L’usage veut qu’avant un préavis de grève il y ait une médiation entre les deux parties, et que si il n’y a pas d’entente, cela conduit à un préavis de grève qui s’il n’aboutit pas à une solution déclenche la grève. Il n y’ a pas eu de médiation et le nouvel Administrateur Directeur Général qui s’imprègne des Dossiers, a besoin d’un peu de temps pour les assimiler.
Le droit de faire grève n’est pas supérieur au droit de travailler en toute liberté. C’est-à-dire que si un membre du SYNAPAP décide de travailler en dépit du mot d’ordre de grève de son parti, il en a le droit. Tout comme ceux issus d’un autre syndicat ou d’un non syndiqué. Or certains agents, menacés, l’un d’entre eux le réalisateur Emmanuel Bekui a été molesté. L’accès au studio des actualités télévisés à été bloqué par le SNAPAP.
Le droit de faire grève n’est pas contesté, mais utiliser un outil dont le syndicat n’est pas propriétaire est une faute lourde, autant que d’empêcher ce qui veulent travailler de le faire.
Le syndicat relève du droit privé, le SYNAPAP n’a pas plus de droit que le syndicat des enseignants. Il n’est pas le propriétaire des installations de Gabon Télévision et pour en jouir il doit en avoir l’autorisation.
Les gendarmes qui ont reçu des consignes ont su garder leur sang froid et l’intégrité des personnes physiques n’a pas été atteinte.
Les négociations reprendront le lundi 12, avec nous l’espérons davantage compréhension.
IVANGA Léon
Administrateur Directeur Général
de Gabon Télévision