Confirmant les prévisions du Fonds Monétaire International (FMI) qui voyait en la chute du prix de baril de pétrole au niveau mondial, une opportunité pour relancer la croissance mondiale, la Banque mondiale, dans un rapport publié cette semaine, considère que le prix du baril de pétrole à 50 dollars, permettrait aux économies en développement, de réajuster leurs réserves budgétaires et de mieux prévenir un nouveau choc économique.
Moins grave que prévu, si l’on s’en tient aux prévisions des organismes financiers internationaux, la chute du prix de baril de pétrole qui s’établit à ce jour à 50 dollars et connaît une perte de 50% de sa valeur initiale serait, d’après un rapport publié de la Banque mondiale, une opportunité pour les économies en développement pour reconstruire leurs réserves budgétaires et faire face aux nouvelles crises économiques.
« Pour un certain nombre de pays importateurs de pétrole, des prix du brut plus bas offrent une opportunité d’améliorer leurs situations budgétaires plus rapidement », souligne ce rapport.
A cet effet, les économistes de la Banque mondiale suggèrent que ces pays doivent réduire leurs subventions liées à l’énergie, estimant que « ces ressources supplémentaires pour les pays en développement sont particulièrement utiles dans un contexte économique incertain et dans l’optique d’un prochain resserrement monétaire aux Etats-Unis qui risque de provoquer de fortes turbulences sur les marchés ».
En sept mois, le prix de l’or noir a connu une chute importante. Face à cette conjoncture défavorable, de nombreux organismes internationaux, à l’exemple de la Banque mondiale, tentent de rassurer les économies et de leur donner des directives pour maintenir le cap de leurs finances.
C’est aussi le cas du Fonds Monétaire International (FMI) qui, il y a quelques semaines, affirmait que cette conjoncture boosterait la croissance économique mondiale, mais pour ce faire, des réformes devaient être engagées dans certaines économies.
Ainsi donc, les pays en développement, notamment ceux du continent africain, sont appelés à prendre en compte les recommandations de ces deux organismes s’ils souhaitent réellement amoindrir les effets de cette situation et sécuriser leurs budgets.