Les organisations syndicales qui ont pris part au dialogue social d’Angondjé ont décidé de mettre la pression sur le gouvernement Ona Ondo pour la réalisation imminente des points inscrits décidés lors de cette rencontre, d’ici au 25 janvier.
« Le gouvernement a jusqu’au 25 janvier pour mettre en musique les décisions prises lors du dialogue social tenu à Angondjé », a martelé la porte-parole des organisations syndicales, Pulchérie Mateya.
Selon ces syndicats, le gouvernement ne serait pas en phase avec les instructions données par le chef de l’Etat.
« Le 17 novembre dernier, Ali Bongo Ondimba a invité le gouvernement à mettre en place un dialogue social où toutes les questions seraient traitées sans tabou et en profondeur. Tous les syndicats avaient salué cette initiative qui aurait eu le mérite d’apaiser le climat social très tendu. Cependant, le gouvernement rame à contre-courant des décisions du président de la République », a fustigé Pulchérie Mateya.
Face à cette lenteur, les syndicats qui ont tenu un point de presse, mercredi 7 janvier au sein de l’Université Omar Bongo (UOB), mettent en garde Daniel Ona Ondo et les membres de son gouvernement au cas où les décisions prises de manière consensuelle durant le dialogue social ne sont pas prises en compte.
« (…) Nous réaffirmons notre attachement à voir les conditions sociales améliorées le 25 janvier prochain, conformément aux déclarations du président de la République. Nous mettons en garde le gouvernement contre toute tentative visant à imposer aux masses laborieuses des décisions non consensuelles. Et nous nous réservons le droit d’entreprendre toute action syndicale en cas de non respect de cette échéance », poursuit-elle.
La date du 25 janvier étant proche, quelle sera alors la réponse du gouvernement ?